vendredi 15 décembre 2017

la vie éternel recommencement

MALGRE NOUS




Sur des tas de petites graines
C'est nous qui avons gagnés la partie
Parce que nous sommes arrivés sans peine
A remporter la course qui nous ouvrait la vie
Sur neuf mois nous avons grandi à l'intérieur
Avons fait des cabrioles dans un ventre arrondie
Où nous nous sentions à l'abri de l'extérieur
Pourtant certaines voix proches nous donnait l'envie
Puis un jour sans savoir pourquoi nous avons été aspirés
Vers une sortie où tout un tas de personne nous regardait
Puis nous avons entendu des mots, papa, maman, bébé
Toutes ces voix que nous entendions et nous attendaient

Malgré nous
Nous avons quittés notre cocoon
Cet endroit qui nous semblait si doux
Pour une autre destination et maison
Malgré nous
Nous étions inconscient de notre avenir
Avec des parents qui semblaient un peu fou
En regardant ce nouveau né leur sourire

Selon le destin nous nous sommes laissé conduire
Dans des endroits, des parents, vies bien différentes
N'ayant pendant des années que le choix de subir
Des familles heureuses, épanouie, dangereuses, déstructurantes
En grandissant nous avons cependant commencé à comprendre
Où nous étions, si il y avait de l'amour ou la haine
Puis petit à petit ou très vite, on a voulu se défendre
Quitter cet endroit qui nous avait fait vivre tant de peine
Pour d'autre se fut un passage d'enfant à adulte
Avec des accents de tristesse de perdre cette innocence
Mais les uns et les autres on apprit de l'amour aux insultes
Et aujourd'hui malgré nous, nous reproduisons ce qui recommence.


Ecrit le vendredi 15 décembre 2017 à Lagny-sur-Marne, par Hugo Gall ( pseudo de T.G )



Ne plus vivre dans le silence et la peur, dites le avec vos mots....

CES SILENCES COUPABLES



C'était un petit garçon allant à l'école le matin
En longeant tous les murs sur son chemin
Car la honte le poussait à se cacher des regards
A cause des scènes agressive qu'il vivait chaque soir

C'était un petit garçon Théo où Thierry, simple enfants
Qui était maltraité par son beau-père sans humanité
Cet enfant aurait pu être n'importe lequel, de votre sang
Mais un est mort à cause de silences coupables gênés

C'était une petite fille, Fiona, mignonne et triste sans son papa
Mais sa mère avait rencontrée un nouveau compagnon
Qui n'était pas gentil avec elle et ne l'aimait pas
Par jalousie, méchanceté, abus d'alcool, drogue, qu'elle raison ?

C'était une petite fille innocente, loin de son papa
Seule avec sa maman et cet homme qui lui refusait de le voir
Puis malgré les coups reçus, les cris, les scènes à tout va
Un jour la petite fille est morte dans ces silences coupables

C'était un petit garçon juste adolescent qui subissait des abus
Des assauts sexuel par son beau-père qui lui disait de se taire
Déjà maltraité depuis l'enfance, le jeune ado se sentait perdu
Mais il avait peur pour sa mère , sa sœur, il ne savait que faire

C'était une belle femme, gentille et serviable à chaque instant
Pourtant elle avait finie par ne plus sortir que la nuit venue
Car la culpabilité des coups qu'elle recevait bien trop souvent
Lui faisait honte, avec les traces sur son visage données par son mari tordu

C'était une belle femme au corps remplis de coups
Par un mari jaloux, pervers, manipulateur, sans âme
Un jour on l'a retrouvé vidée de son sang, morte à son tour
De Fiona, Théo, malgré les cris, bruits, pourtant avant coureur sont restés sourds

C'était une petite fille, petit garçon
Une femme, un adolescent adorable
Mais aujourd'hui c'est toujours la même leçon
si tous vous restez avec ces silences coupables.


Écrit le vendredi 15 décembre 2017 à Lagny-sur-Marne par Hugo Gall ( pseudo de T.G )


Écrit à la mémoire de Fiona et Théo et hommage à toutes les victimes, survivants de maltraitances, incestes, viols, c'est mon combat continuons le ensemble ne baisons pas les bras et ouvrons les portes pour laisser partir le silence.