mercredi 27 mars 2019

ruée vers l'ovule



'' Courses pour la vie ''


On était des millier voir des millions
Se bousculant pour arriver le premier
Passant les uns devant les autres trublions
C’était la cavalcade, la montée sans escaliers
On était tous un peu étourdis par notre éjection
Si forte, intense, soudaine, remplie de désir
Aucun de nous ne pensait que c'était une éjaculation
Que de nous un seul survivrait pour apporter le joie et le plaisir

Quand je pense à cette course folle comme une ruée
Une flèche partie pour remporter le Graal
Celui de déclencher une possible maternité
Je me demande pourquoi moi, qui cours si mal
Je pense de plus en plus à cette course de la vie
Comment j'ai pu finir par être le premier ce jour là
Sortant du sexe de mon père qui avait très envie
Que ma mère porte l'enfant, qu'elle ne voulait pas
C'est à rire et pleurer que d'y penser ainsi
Gagner dans ces moments si intenses et forts à la fois
Pour finir par avoir un avenir déchiré à l'infini
Avec toujours ces mêmes question qui reviennent : pourquoi ?
En tous les cas ce jour là je m'accrochais déterminé
Dans les jours et les mois qui suivirent je tenais ferme
Malgré toutes les ruses que ma mère inventait pour m'évacué
De chutes d'escaliers, de ports de charges, etc, je suis arrivé à terme

J'ai tenu jusqu'à ce premier juillet de l'année mille neuf cent soixante trois
Ma mère n'était déjà pas trop bien, la chimie en elle faisait les siennes
C'est pourquoi depuis leur rencontre il prenait soin d'elle et ainsi de moi
Jusqu’à ce jour veille de mes deux ans où une balle traversa son oreille de la persienne
Cette balle qui a tué mon père raisonne encore
Elle c'est répercutée dans la vie de ma mère et moi
Cet événement tragique a dévasté chacune de mes aurores
Je n'ai jamais pu me trouver et avoir un vrai chez moi

Ma mère m'a entraîné dans ses erreurs et instabilités
Se remariant avec une bête qui ne devint jamais un prince
Mais le bourreau de ma vie, enfance, adolescence, vie abusée
A détruire tout mon corps, tant de possibilités, tel un vieux volet qui grince
J'ai connu mille et une épreuves où j'ai pensé ne pas tenir
Seul face à ce monde et entourage réduit à néant
Traversant tant de trahisons de mon sang, que j'ai voulu en mourir
Même si à ce jour je suis presque rien, grâce à Dieu je suis vivant

Ma mère s'en est allée sans rien me dire, sans un pardon
Elle a rejoint celui qui a fait que je suis arrivé un jour premier
Mais cette course pour vivre tous cela n'était pas un don
Ma vie désormais est pour la défense de tous ceux qui ont étaient abusés
Ce que je suis aujourd'hui c'est le bon De-La-Fontaine
'' rien ne sert de courir, je rajoute ni d'arriver à point ''
Car si notre vie est écrite bien ou mal, elle ne doit pas être vaine
La mienne m'a conduite à vivre le pire, pour que des autres je prenne soin.


Écrit et commencé le mercredi 27 mars 2019 à 16h40, bibliothèque de Lagny-sur-Marne, terminé ce même jour à 17h20, bibliothèque, par Hugo Gall, pseudo de T.G

Au nom de tous mes frères et sœurs de ces mêmes abus, et de ce qui en découle, ainsi que de tous les survivants.


samedi 23 mars 2019

où est l'amour



'' Il n'y a plus d'amour '' ( texte pour chant )

Quand je regarde dans la glace
Je ne vois plus le bleu de mes yeux
Tout me semble vide à la surface
De cette terre qui se remplie d'envieux
Quand je regarde ma télé pendant les actualités
C'est comme-ci tout devenait gris de cendre
Les choses que j’entends et vois, me donne la nausée
Je ne comprends plus rien de ce que j'ai du apprendre

Il n'y a plus d'amour
Plus un seul jour pour s'y accrocher
Pas même un seul qui dure toujours
Sur cette planète prête à exploser
Il n'y a plus d'amour
Tous les cœurs semblent avoir séchés
Et par le temps qui court
La jalousie, l'envie ont tout emportées

Quand je regarde le ciel cherchant le sauveur
Je me dis par moment qu'il doit renier ce monde là
Il y a même certain jour ou je sens que j'en meurt
Que ma vie ici bas, n'appartient plus qu'a l'au-delà
Quand je regarde dans la rue
Tous ces gens qui courent, se bousculent, sans respects
Ces jeunes qui marchent vers un avenir inconnu
Qui se déchaînent sur internet aux mille et uns mauvais aspects

Il n'y a plus d'amour
Plus un seul jour pour s'y accrocher
Pas même un seul qui dure toujours
Sur cette planète prête à exploser
Il n'y a plus d'amour
Tous les cœurs semblent avoir séchés
Et par le temps qui court
La jalousie, l'envie ont tout emportées

Quand je regarde mon horizon
Je ne reconnais aucun de mes repères
Les années ont passées comme les saisons
Pour me laisser seul dans ce monde où je me perds
Quand je constate qu'autour de moi il n'y a plus personne
Que tous ceux que j'ai aimé ou que j'aime, me laisse seul
Avec tous ce que ma vie à fait de moi, j'ai un bip qui raisonne
Me disant par instant que la solitude et une mort sans linceul

Inspiré sur la route de chez moi à la bibliothèque de Lagny-sur-Marne samedi 23 mars à

15h30, écrit et fini à 16h21 à la bibliothèque par Hugo Gall, pseudo de T.G

jeudi 21 mars 2019

un printemps pas comme les autres



'' Un printemps de mauvaise augure ''

C'est le jour du printemps
Les arbres et fleurs sont déjà fleurit
Depuis déjà un certain moment
On espère qu'il ne gèlera plus la nuit
C'est le jour du printemps
Mais il n'a pas le même goût qu'avant
Des autres printemps qu'on espérait impatient
Après de longs hivers froids d’antan

C'est le jour du printemps
Seulement le cœur ni est pas ou plus
Depuis l'hiver c'est la révolution qui s'étend
Chaque semaine les gens défilent dans les rues
C'est le jour du printemps
Mais depuis des mois déjà c'est l'escalade
Des gens de toutes sortes sèment le feu et le sang
A travers Paris et la France, dépassant les barricades

C'est le jour du printemps
Pourtant malgré le soleil et les couleurs
Le monde semble s'enliser, se perdre dans le néant
Les gens semblent devenir fous et apportent le malheur
C'est le jour du printemps
La joie n'est pas au rendez-vous
Et la jeunesse n'est pas celle de nos vingt ans
Leurs avenirs se dessine de plus en plus flou

C'est le jour du printemps
Ce qui réjoui les cœurs et l'âme, le corps
Semble aujourd’hui mêler de mille questionnements
Où allons nous, qu'allons nous devenir, vivre encore ?
C'est le jour du printemps
Notre président et gouvernement sont sur le Titanic
Le peuple aux gilets jaune, etc, s'enflamme de tourment
Les heures sombres se rappellent à nous, aux sans culottes et leurs pics

C'est le jour du printemps
De la nouvelle Zélande on tue au nom des blancs
En France, au Pays-Bas, en Europe, c'est les Musulmans
Ils tuent les Chrétiens, juifs, qu'ils jugent moins croyant
C'est le jour du printemps
Mais on ne c'est jamais autant senti en insécurité
De partout viens ces mauvaises ondes que l'on ressent
Avec la foi on se dit '' Dieu nous a-t-il abandonné '' ?
C'est le jour du printemps
Comment ne pas penser à toutes ces monstruosités
Que l'on a fait subit à tous ces enfants
Ces bergers, pasteurs,etc, élus de Dieu qui les ont abusés
C'est le jour du printemps
Il ne faut pas moins oublier les dégâts de l'inceste
Qui comme la pédophilie anéantissent tout autant
Des avenirs, des vies en devenir, des cœurs brisés, comme la peste

C'est le jour du printemps
Si la nature revit, les hommes se détestent aujourd'hui
Le mal semble s’être étendu par les vents
Et la haine des autres quel-qu’il soit s'en réjouie
C'est le jour du printemps
L'anniversaire de la mort de ma mère
Qui m'a délaissé si longtemps
C'est le monde, la mort, la vie, puis la terre qui espère

C'est le jour du printemps
Je sais que je ne serai jamais celui
Qui vivra d'amour, de joie, heureux, chaque instant
Mais je continue le combat, malgré ce printemps de mauvaise augure.


Écrit et commencé jour du printemps mercredi 20 mars 2019, terminé le jeudi 21 mars 2019 à Lagny-sur-Marne 77400, par Hugo Gall, pseudo de T.G


lundi 18 mars 2019

les souvenirs du coeur


Parfums et paysages dans mon cœur


Je me souviens avec des petits pincements
De toutes ces odeurs et parfums que j'ai respiré
Gardé dans mon esprit et cœur, éternellement
Ils s'identifient aux meilleurs moments de ma vie bouleversé

Je me souviens avec une certaine joie des paysages
Ceux que mes yeux ont vus défiler avec bonheur et beauté
Toutes ces montagnes et leurs splendeurs sans ombrages
Que je garde intact en moi comme un trésor protégé

Mes premiers regards de l'Italie après la Suisse et son territoire
Ces vues imprenables, semblant partis vers l'infini
L'arrivé dans la vallée d'Aoste et sa ville empreinte d'histoire
Ces petites rues marchandes pavées, qui nous donne envie

Puis les lacets de la route qui part à travers la montagne
Me menant à l'entré du village que j'ai tant aimé
Qui à traversé mon enfance, adolescence, avec un goût de campagne
là je retrouve ceux qui ont traversés des moments d'éternité

Je revois Adrien et Angèle, avec leurs sourires agréables
Cette chère Mauricia qui tient sa famille et sa maison
Avec cette force de faire les champs, le travail et mettre la table
Et de nous accueillir avec plaisir à toutes les saisons

Plus haut il y a Dora et son café avec ces bonnes glaces
Ces imitations de Fernandel et nos discussions sympathiques
Son mari Antonio et ces Escargots pour qui il a fait de la place
Et mon cher Jean-Piétro, le fils, que j'aimais tant retrouver, si authentique

Puis l'arrivé chez ma grand-mère Mary avec toute sa bonhomie
Ses gros bras qui vous serrent pleins de plaisir, sa force de caractère
Son mari inexistant derrière elle, depuis son remariage, qui l'a toujours suivie
Tous ses bons petits plats, l'odeur du bon café de sa spéciale cafetière

L'eau de la fontaine juste en face de la maison, coulant jour et nuit
La polenta du dimanche cuite dans un gros chaudron au jardin
Les bons petits pains comme des gâteaux, qui me redonne l'envie
Ma grand-mère si énergique, forte, qui me manquera jusqu'à ma fin

Mon cousin Marco, juste en face que j'aimais retrouver à chaque nouvel an
Avec qui nous allions partout, faire mille bêtises, choses
La grande place du village plus haut, avec le restaurant et les commerçants
Où j'allais acheter des glaces, du pain, écouter, regarder, comme une pause
Un peu plus loin il y a le cimetière ou désormais ma grand-mère dort
Dans une sorte d'immeuble à étage, allongées dans une case couverte d'une plaque
Elle ne touche pas la terre, elle est au vent, en hauteur et dehors
Malgré tout cet amour retenu, ont c'est loupés, mais elle m'a laissé ses marques

Il y a une cousine Graziella qui a un commerce à l'autre montagne
Elle a les bras qui bougent beaucoup et la bouche ouverte souvent
On riait avec elle, surtout en voiture, elle n'avait pas peur des castagnes
Je l'a remercie fortement pour avoir accompagnée Mary à ses derniers moments

Il y a aussi mon petit séjour à Venise, l'éternel, la belle, magnifique
Une impression d'être coupé du monde, tout en étant entouré de millier de personne
Des merveilles parmi des beautés, une autre façon de vivre et d'être comme féerique
Les italiens qui parlent avec les mains, dont leurs voix dans les rues raisonnent

Aujourd'hui mes autres images et odeurs c'est la naissance de mon fils
Ses petits yeux encore aveugle me cherchant partout à ma voix
L'odeur de sa peau, ses beaux cheveux roux bouclés de père en fils
Son visage éclairé, son sourire, ses premiers pas venant vers moi

Je ne me souviens plus de grand chose avec tant d'ardeur
De ces moments qui vous fait être meilleur, bon, heureux
Mais ce que je souhaite et espère dans mes dernières heures
C'est qu'en retrouvant ces endroits,parfums, mes cendres soient dispersées en ce lieu.

Écrit Lundi 18 mars 2018 à Lagny-sur-Marne, par Hugo Gall, pseudo de T.G

En hommage à tous ceux qui sont partis mais qui restent à jamais dans nos cœurs, par amitié, fraternité, affection, amour, je ne vous oublies pas.