samedi 17 août 2019

ce que sont mes fautes d'orthographes


'' Mes ratures et autres fautes d'orthographes ''




L'encre des stylos et des crayons
Sont la souffrances de l'enfant que j'étais
C'est mes tremblements qui me font
Déraper sur les feuilles que j'avais

C'est mes ratures qui signent
La peur des coups et des violences
Mes fautes d'orthographes qui saignent
Pour les traces sur mon corps en errance

L'enfant, l'adolescent, n'a pas était compris
Pour tous ces gens qui remplissent les écoles
Ils ont raillés mes ratures au prix de ma vie
Combien j'ai voulu que mes fautes d'orthographes s’envolent

Mes ratures sont le reflet du pire infligé
Ce que l'on fait dans le noir à un enfant
Qui le marque toute sa vie à jamais
Dans ses fautes d'orthographe plein de tourments

Oui mes ratures son le prolongement de mon âme
Quand sur le papier les mots se forment et déforment
Que les fautes d'orthographe s'accumulent et me désarment
Il ne me reste plus rien qu'un univers uniforme




Écrit le jeudi 15 août 2019 entre 19h45 et 19h57, à Lagny-sur-Marne 77400, par Hugo Gall, pseudo de T.G .


A tous les enfants vivant les plus dures choses chez eux et qui se retrouvent jugés dans leurs classes, écoles …

vendredi 2 août 2019

Entre poéme et poésie

            "    Poéme     "


J'écris un poéme
Comme un héritage
Pour laisser un peu de moi même
Qui traversera tous les âges
J'écris quelques vers
En direction de la bohéme
Ou tous ces pays si vert
S'érigent pour moi comme un théme

J'écris quelques lignes
Des mots pour traverser le temps
Pour qu'ils soient de moi un signe
Résistant aux années et aux vents
J'écris, couchant sur une feuille
Ce que mon coeur me dicte
Pour ne pas oublier aprés le deuil
Se souvenir de moi, de Rose ou Bénedict

J'écris comme un dernier soupir
Le souffle cœur et le coeur ségrégationniste
Rarurant les fautes de mes souvenirs
Qui sont intact en moi, jamais éffarée
J'écris enfin pour vous
Tous ceux qui voudront bien me lire
Que se soit eux, moi, toi, nous
Avant que dans le silence je dois partir


Écrit le vendredi 2 août 2019, à Chamigny, La-Ferté-Sous-Jouarre, 77260, par Hugo Gall pseudo de T-G entre 13h25 et 13h38

À vous...

jeudi 1 août 2019

Le véritable amour, un jour peut-être...

              "      Mais l'amour      "


Je te cherche dans le brouillard
Le matin oú je ne suis pas bien
Quand j'ai la tête dans le noir
Et que je pleure pour de petit rien

Je t'invite comme pour te faire réalité
Dans ce monde virtuel où rien existé
Que tout ce que je me suis fabriqué
Et auquel chaque moment j'assiste

Mais l'amour
L'amour qui est le nôtre
L'amour celui des autres
C'est aussi l'amour
Mais l'amour
Celui qu'on vit à deux
Celui que l'on vit chaque jour
C'est celui des gens heureux

J'ai beau rien ne comprendre
Chercher à te connaître pour t'aimer
Même à passer des heures, des jours à t'attendre
À chaque fois je ne sais pas t'attraper
J'ai cherché tant de fois un visage
Sur lequel je peux m'attacher
Je n'ai fait chaque jour que replier mes bagages
Comprenant que personne ne pourra le donner


Écrit le mercredi 30 juillet 2019, à Chamigny, La-Ferté-Sous-Jouarre, 77260, entre 9h30 et 9h41, par Hugo Gall pseudo de T-G

À tous ceux qui s'aiment, et ceux qui aiment...

mercredi 31 juillet 2019

La tête dans les étoiles

       "   Entre ciel et terre     "

Sur mon lit
Voilà que je m'endors
Je rêve et je survol ma vie
Je vois tout ce qui n'était pas le

Sûr mon lit
Soudain je m'évade de mon corps
Je me vois allongé entre douceur et ennuyes
Au fond de moi une pensée, suis-je encore?

Sur mon lit
Comme une ballade de Julien Clerc
Je parcours les hauts et les bas  de ma vie
Ce qui me reste de tous mes repérés

Sur mon lit
Je nage dans le ciel comme un oiseau
Regardant toute cette insupportable lié
Ces jours et ces nuits pas toujours beaux

Sur mon lit
J'ai la sensation d'être un nuage
Rempli de tout ce que mon coeur fuit
De ce que mon corps refusé avant d'être en nage

Sur mon lit
Je refais et refais sans savoir
Tous ces sentiers battus par les vents d'ici
Bien trop fort et épuisant, étouffant pendant le soir

Sur mon lit
Aprés les orages et les tempêtes, je me réveil
Ai-je vraiment été en apesanteur ce temps béni?
Où est-ce une nouvelle vie qui s'offre à mon éveil?

Sur mon lit
Je refais ma vie
Malgré ce qui tonne au loin
Et l'âge qui passe comme des meules de foin

Écrit le mardi 30 juillet 2019, de 14h25 à 14h35, à Chamigny, La-Ferté-Sous-Jouarre, 77260, par Hugo Gall pseudo de T-G

samedi 20 juillet 2019

Un petit coup de pouce à d'autre poétes et écrivains non connu, etc

        "   Au hasard d'un couloir    "

Au hasard d'un couloir
Dans une maison de fous
Un échange d'histoires
Un soir, entre chiens et loups

Touchée par le personnage
Cultivé, sensible et bavard
Je ne lui donne pas vraiment d'âge
Mais l'homme n'est pas avare

Toujours à rire où à sourire
Un mot et c'est le fou rire
C'est mieux que de pleurer
Ici, il n'y a personne à leurrer

Écrit le mercredi 17 juillet 2019, à Chamigny, La-Ferté-Sous-Jouarre, 77260, par Anastasie Alamartine, pour moi et mon pseudo Hugo Gall pseudo de T-G.

Ma chère L merci tu m'as touché mais pas coulé, tes mots me vont droit au coeur, bienvenu dans mon monde, prends bien soin de toi et que DIEU te garde...H.G

Les yeux dans les yeux

     "  Ton regard dans me mien   "

Tu auras les yeux plein de larmes
Sans savoir pourquoi ni pour qui
Ton coeur sera comme en alarme
Loin de ton sourire et de la vie
Tu te poseras mille questions
Sans en avoir les réponses nets
Prés de moi tu trouveras les solutions
Qui enflammeront ton coeur comme des allumettes

Tu me regarderas
Et je soignerai tes bléssures
Je panserai le mal que tu as
Pour te serrer contre moi et mes yeux azur
Tu me regarderas
Et je te dirais des mots qui rassurent
Je serais là pour toi
Pour que ton âme et ton corps restent pur

Tu regarderas tout autour de toi
Le monde te semblera gris-bleu
Les choses et les gens qui tournaient
Te laisseront un goût amer et de trop peu
Tu essayeras de comprendre les autres
Mais à force tu ne ressenriras plus rien
Tout en toi sera sec, comme le lieu oû ils se vautrent
À cet instant tu placeras ton regard dans le mien

Écrit le mercredi 17 juillet 2019 à 20h55 et le jeudi 18 juillet 2019 à  13h40, à Chamigny, La-Ferté-Sous-Jouarre, 77260, clinique de l'Ange-Gardien, post-cure repos, par Hugo Gall pseudo de T-G.

mardi 16 juillet 2019

Un amour à la vie et à la mort

             "   Au moindre de tes mots   "

Je partirais sur le champs
Sans même me retourner
Tel la lave du volcan
Comme le vent qui m'a fait m'envoler

Je partirais sur un simple mot de toi
Sans chercher si c'est vrai ou pas
Comme les tempêtes emportent les toits
Juste à côté de toi, je serais là

Au moindre de tes mots
Il ni aura plus rien pour me retenir
Je ne verrais plus que toi, si beau
Tu seras mon présent, mon avenir
Au moindre de tes mots
Je te rejoindrai même au delà des étoiles
Il ni aura plus rien qui sonne faux
De ma vie et de mes yeux, plus aucun voile

Je m'échapperai de ce monde si triste
Sans laisser la moindre trace de vie
A tous ceux qui ont un air si sinistre
Qui pensent que tout était ainsi

Je m'en irais aussi loin que je peux aller
Sans laisser le moindre message de moi
À tous ceux qui m'ont depuis longtemps oubliés
Sans rancune,  sans regard, sans émois

Au moindre de tes mots
Il ni aura plus rien pour me retenir
Je ne verrai plus que toi, si beau
Tu seras mon présent, mon avenir
Au moindre de tes mots
Je te rejoindrai même au delà des étoiles
Il ni aura plus rien qui sonne faux
De ma vie et de mes yeux, plus aucun voile

Je partirais bien avant que l'aube se lève
Avant les premiers rayons de soleil
Que les journaux éditent leurs brèves
J'irai vers toi comme un enfant s’émerveille

Je te suivrai aussi loin que tu partiras
Dans mon cœur il ni aura rien d'autre
Pour la première fois je sourirais et suivrais tes pas
Quoiqu'il y ait là-bas, tout sera nôtre

Écrit le mardi 16 juillet 2019, à Chamigny, La-Ferté-Sous-Jouarre, 77260, entre 15h05 et 15h20, clinique post cure repos de l'Ange-Gardien, par Hugo Gall pseudo de T-G

mercredi 10 juillet 2019

Course vers l'amour vrai

              "     Tu me consolera     "


J'ai tellement cherché
Dans chaque recoins, chaque rues
Tant de fois j'ai espéré
Mais toujours je me suis perdu
J'ai tant rêvé ce jour
Essayé de voir à travers un regard
Des sentiments partagés pour toujours
Mais j'ai trop eu de trains en retard
J'ai aimé comme dit la chanson
Plus qu'aimer à perdre la raison

C'est toi qui me consolera
C'est toi qui me prendras dans tes bras
Toi seul qui me diras
Que c'est Toi qui m'aimeras
C'est toi qui me consoleras
C'est toi qui me regarderas
D'un seul regard je saurais que c'est Toi
D'autres que toi il ni en aura pas

J'ai voulu m'attacher
À une voix, un regard, un corps
Mais je me suis trop cherché
Et l'aube à passé trop vite à l'aurore
J'ai tendu plus d'une fois la main
Vers une personne pour d'autres matins
Mais j'ai perdu mes illusions sur des lits
Qui se sont changés en interminables ennuis
J'ai donné et tout autant perdu
Mais aujourd'hui, je veux aimer, retrouver ma vie

Écrit le mercredi 10 juillet 2019, entre 13h30 et 13h44, à Chamigny, La-Ferté-Sous-Jouarre, clinique post cure repos de l'Ange-Gardien,77260, Par Hugo Gall pseudo de TG

Dédié et offert à travers mon âme reconnaissante, à mon sauveur le Christ

Un homme et son fils

    "    Pour un fils devenu grand   "

Quand je suis parti
Tu n'étais encore qu'un enfant
Jouant avec tes cartes, faisant des parties
Tu ne connaissais pas encore les tourments

Quand je suis parti
Tu es venu un petit peu me voir
Cela n'a pas duré longtemps, juste des regards
Puis tu es plus venu, j'ai perdu l'espoir

Je veux chanter
Pour un fils devenu grand
Je veux prier
Qu'il soit heureux maintenant
Je veux lui dire
Bienvenue mon fils chez les grands
Fait attention à toi à l'avenir
Et ne claques pas la porte de l'enfant

Quand je suis parti
Tu es resté dans l'appartement
En regardant partir celui qui était petit
Serrant tes chats dans tes bras plein de sentiments

Quand je suis parti
Une partie de toi c'est brisée
L'enfant que tu étais n'a pas compris
Mais à présent tu as dépassé le passé

Je veux chanter
Pour un fils qui a grandi
Je veux crier
Tout ce qui dans mon coeur est à lui
Je veux pleurer
Sur tous ces jours sans lui
Je veux regarder
Devant nous et recommençer nos vies

Quand je suis parti
Je n'étais pas heureux chez elle
Personne ne m'avait encore compris
Je suis parti comme un oiseau à tire-d'ailes

Quand je suis parti
J'ai eu si mal de ta laisser là
Mais mon fils la vie est ainsi
Et pour toi je serais toujours là, ton papa

Écrit le mercredi 10 juillet 2019, entre 10h35 et 10h47, à Chamigny, La-Ferté-Sous-Jouarre, clinique post cure repos de l'Ange-Gardien, 77260, Par Hugo Gall pseudo de T.G
À toi mon fils

mardi 9 juillet 2019

Les mamans requins et les enfants baleines

  " Les bébés requins, Les bébés baleines  "

Ils sont si petits, si beaux, si fragiles
Les bébés requins, les bébés baleines
Dés leurs naissances ils se faufilent
Contre le corps de leurs méres sans peine

Ils sont des nouveaux êtres aquatiques
Attachés aux flancs de leurs méres fragiles
Aucun d'eux ne connaît encore la panique
Contre le corps de leurs méres non fragile

Moi je suis né d'une mère humaine
Je suis sortie de toute son eau
Ce jour de joie était un manque de veine
Elle voulait une fille, pas un sot

Je n'étais pas un bébé baleine
Elle n'était pas une mére requin
Pas même des taureaux dans les arêtes
Pourtant les jours viendraient oû se serait un contre l'un

Je n'ai jamais été un bébé requin
J'ai aimé ma mére plus fort que tout
Mais ma mére n'était pas baleine, j'avoue
Elle n'a jamais tout donné à son bébé rouquin

J'ai aimé une mére de l'eau et de la terre
Mais d'elle en grandissant il ne me reste rien
Ça n'a pas été les dents de la mer, mais la guerre
Elle n'a jamais su me faire du bien

Mes jours sont devenus des jours sans amour
Alors qu'en moi criaient ses bras tendres et laiteux
Puis un jour de printemps elle est partie pour toujours
Sans criée égare, en me laissant encore plus malheureux

Les bébés requins, les bébés baleines ont grandit
Ils sont partis seuls dans les fonds de l'océan, les mers
Moi j'ai marché seul en éssayant de vivre ma vie
Mais elle n'a jamais voulu de moi, qui depuis erre .

Écrit le mardi 9 juillet 2019, entre 11h40 et 12h08, à Chamigny, La-Ferté-Sous-Jouarre, clinique post cure repos de l'Ange-Gardien, Par Hugo Gall pseudo de T-G

mardi 2 juillet 2019

hommes et femmes

             "      Les hommes et les femmes     "


Tous les hommes sont appelés
À naître et mourir un jour
Tous les hommes ne sont que chair et fumée
Quand arrivé leurs derniers  jour

Toutes les femmes sont faites
Pour aimer et pour donner la vie
Toutes les femmes sont en quêtes
De trouver l'amour d'un homme à l'infini

Tous les hommes voient toujours plus haut
À travers la couleur de leurs yeux plus loin
Dans ce monde qu'on leur à donné plus beau
Et qu'aujourd'hui ils n'ont pas pris soin

Tous les hommes rêvent de conquérir
Un nouvel espace une nouvelle planéte
Tous les hommes sont meilleurs ou pire
Suivant qu'ont les regarde du côté de la lorgnette
Toutes les femmes veulent le grand amour
Elles le cherchent sans  vraiment le trouver
Du fond des nuits, dans le brouillard, la pluie, chaque jour
Leurs coeurs épuisés de vouloir trop espérer
Toute les hommes et les femmes
Portent les garde aux de leurs ancêtres
Ils sont aveuglés devant DIEU qui les blâme
Peut-être un jour ouvriront-il leurs fenêtres


Écrit le mardi 2 juillet 2019, à Chamigny, La-FFerté-Sous-Jouarre, 77260, clinique post cure repos de l'Ange-Gardien, par Hugo Gall pour T.G , fait entre 12h10 et 13h39

vendredi 28 juin 2019

Actionnaires et compagnie

               "    Actionnaires    "


Dans ce monde
Sans morale, ni humanité
Où les souffrances abondent
Que les pauvres se comptent par milliers
Dans ce monde
Où l'on pleuré plus que l'on rit
Que la richesse prends des chemins nauséabondes
Chez tous ceux qui dominent nos vies
Dans cet univers la sélection chose qui compte
Remplir les poches des actionnaires sans honte

Actionnaires, vous qui êtes tranquille
Qui faites rien qu'amasser chaque jours
Faisant la pluie et le beau temps trés habile
Laissant sur les trottoirs ceux que vous piétinez toujours
Actionnaires vous qui bronzez dans les îles
Bercés par vos comptes remplis de vie brissée
Sur lesquelles ont à jouées avec vos esprits vils
Les grands patrons qui aiment les actionnaires plus que le ouvriés


Dans ce monde
Où les grands et gros mangent les petits
Sans la moindre question le moindre regret
Fructifiant le plus petit sou avec appétit

Dans ce monde
Où leurs argents passent les frontières
Sans problème où leurs argents fait foi
Mais ils ont oubliés les humillés et leurs priéres
Dans cet univers ou ils n'ont pas de loi
Le jour viendra comme un voleur et les emportera

Écrit le vendredi 28 juin 2019, entre 8h58 et 14h33, à Chamigny 77260, La-Ferté-Sous-Jouarre, clinique post cure repos de l'Ange-Gardien, par Hugo Gall pseudo de T-G



Rencontre de hasard

              "    Rencontre sans lendemain   "



Un sourire et peut-être plus à son regard
Sur ces lévres, comme un envie de me voir
Dans ces gestes une émotion plus qu'un hasard
Une étincelle, comme un soleil plein d'espoir

Sur sa peau une couleur de blancheur si fragile
Que les rayons sur sa peau laisse comme une rosée
Ses cheveux à l'air soyeux, comme de la soie en fil
Qui ondulent à chaque mouvements de ses pas préssés

Une rencontre sans lendemain
Une surprise au détour d'une rue
Un sentiment d'être prit par la main
Par un regard étranger où perdu de vue
Une rencontre sans lendemain
Qui donne du baume au coeur
Balayant le temps d'un instant les chagrins
Remplissant nos bouches, nos lévres de bonheur

Un sourire donné sur un quai de gare
Des lévres mutines mouillées d'espérances
Qui veulent dire moi aussi je me prépare
Pour une journée remplie de cadence

Sur l'autre côté du quai elle est belle
Comme un tableau de Holbein des Tudor
Je ne peux m'empêcher d'emporter son souvenir
Comme volé pour les moments de rêve où je dors

Écrit le jeudi 27 juin 2019, entre 11h41 et 14h51, à Chamigny, 77260, La-Ferté-Sous-Jouarre, clinique post cure repos de l'Ange-Gardien, par Hugo Gall pseudo de T-G



Pére et fils

             "  Tu lui dira  "


Tu lui dira
Tout ce que mon coeur ne peux pas
Tout mon amour et le mal de son absence
Tu lui dira

Tu lui dire
Toutes ces choses que je voudrais lui dire
Tant de mots qui sont dans  ma mémoire
Tu lui dira

Tu lui dira
Que je l'aime si fort avant même sa naissance
Qu'à chaque instant la douleur et si forte
Tu lui dira

Il est mon fils et ma chair
Le prolongement de mon sang
Il est ce qu'un pére espére
Ce qui reste aprés mes derniers instants
Il est mon fils celui dont je suis fier
Même si avec moi il est absent
Il est en moi comme la terre
Que l'on séme un jour en partant

Tu lui dira
Que j'aimerai lui parler de son grand-père
Du peux que je sais qu'on m'a raconté
Tu lui dira
Tu lui dira
Combien le temps passe vite sans lui
Que les jours passent amer quand il n'est pas là
Tu lui dira
Tu lui dira
Pourquoi comment je n'en sais rien
De son éloignement et de ses non mots
Tu lui dira

À mon fils Anthony

Écrit le jeudi 27 juin 2019 à Chamigny 77260
La-Ferté-Sous-Jouarre, clinique post cure repos, de l'Ange-Gardien, entre 10h50 et 11h17, par Hugo Gall pseudo de T.G


jeudi 27 juin 2019

A mon pére

                                           ''        Soleil , mon père      ''



A mon père André Gallois 27 ans, tué , assassiné, le 30 juin 1965 à Coulommiers, rue Valentin, dans un

apparemment du café bar hôtel '' la boule d'or ''


Tu as été dés le début de ma vie
Une lumière intense prenant soin de moi
Tu étais le père, j'étais le fils de ta vie
Comme deux éléments s'assemblent moi et toi

Tu m'as pris dans tes bras chaud
D'un amour fusionnel on c'est aimé
Je n'aurai jamais pensé que c'était trop beau
Que l'on m'arracherait à moi pour l'éternité

Soleil, Soleil
Toi qui m'a brûlé la peau
Dés que je suis né à Bretonneau,
Soleil, Soleil
Toi qui m'a donné ta chaleur
Dés le ventre de ma mère au malheur
Soleil, Soleil
Toi qui m'a suivi dans le pire
Fait de moi comme une poupée chiffon, de cire

Soleil, Soleil, ranime ma vie...

Soleil, Soleil
Tu as été un phare dans mes nuits
Une étincelle explorant en mon cœur gelé
Tu étais cet Etre unique qui donne vie
Le seul Etre qui manque et tout est dépeuplé
Tu as été après le grand départ un absent
Je t'ai cherché depuis ce jour dans chaque être
Tu étais partout et nul part parmi les vivants
Aujourd'hui encore à mon age, je me surprend et espère...


Ecrit le jeudi 27 juin 2019 à 14h25 terminé à 15h17, à Chamigny, La-Ferté-Sous-Jouarre, 77260, Clinique post-cure-repos, de l'Ange Gardien....




mercredi 26 juin 2019

Coup de pouce et fraternité à autre poéte

      "  Il est temps de chanter  "

La vie chante
L'été qui arrive à son apogée
Le soleil est paré de jaune ensoleillant
Le ciel azurré
Les prairies de leurs verts enchantés
C'est le rendez-vous à ne pas manquer
Une chorale se prépare à entonner
La fourmi et la taupe pourront-elles participer ?
Un frou, frou
Le bruit d'un sablier...
Tout le monde à sa place pour chanter
Que le plus beau reste à jouer
Rossignol musette
Chantemerle à rebours
Tous les styles sont là pour nous égayer
À vos plus beaux atours messieurs dames !
Les enfants, il est l'heure de s'amuser
Sa majesté, la reine va chanter
Qu'il est temps de chanter tout l'été.

Écrit le 14 juin, à Chamigny 77260, l'Ange Gardien, par Marco Zanini  pour Moi, Hugo Gall pseudo de T-G, pour son amitié et fraternité durant le mois de convalescence que l'on a passé ensemble en apprenant à se connaître et apprécier, merci à toi l'ami et frére en Christ, qu'il te garde dans ce monde si dur et difficile, mais tu es et sera protégé par les ailes de ses Anges, bonne et longue vie heureuse à toi cher Marco...

Enfin la liberté, la vie

      " Et j'irai voir la mer "


Je ne veux plus rien voir
De ce monde gris plein d'hypocrisie
Tous ces personnages de roman noir
Qui détruisent l'enfance, l'adolescence, la vie
Je ne veux  plus ressentir le désespoir
Dans mon coeur et âme meurtrie
Qui absorbent comme l'éponge au comptoir
De ces hommes qui boivent et crient
Je ne suis pas un objet qu'on déplacé
Je veux crier et hurler, loin de ma glace

Et j'irai voir la mer
Allongé sur le sable fin
Prendre des bons bols d'air
De la nuit jusqu'au matin
Et j'irai voir la mer
Pour ne plus rien savoir du passé
Ne plus regarder en arrière
Et nager dans son eaux salée

Je ne veux plus entendre les insultes
Les faire semblant des gens malveillants
Qui se réjouissent du mal, comme des incultes
Alors que je me noie en me larmoyant
Je ne veux plus de ces visages haineux
De ceux qui sourient plein de surnoiseries
Qui me laisse tant de souffrance aux yeux
En me donnant l'envie de fuir loin d'ici
Je voudrais m'en aller, rejoindre mon Italie
Ne pas me retourner, courrir comme une thérapie.

Écrit le dimanche 23 juin, entre 16h et 18h39 à Chamigny, la-Fertée-Sous-Jouarre, 77260, clinique post cure repos, l'Ange Gardien, par Hugo Gall pseudo de T-G

Dédicace spéciale à celle qui m'a donner ce souffle de reprendre mon stylo, ou plutôt crayon, l'infirmière Manon, le meilleur pour elle, une belle et longue vie heureuse, que le Seigneur veille sur elle, je joins à cette dédicace madame le docteur Mamoudhi Leyla, qui pour une fois, m'a bien écouté, compris, et eu ma confiance, que DIEU l'accompagne dans ce métier qu'elle a choisie et qui est loin d'être facile, je joint aussi madame
Bouverat , fqui à tirée plus d'une fois la sonnette chez ma docteur dont je tairais le nom par respect, depuis presque trois ans maintenant et que l'on a le plus souvent laisser sans réponse rajouté à du mépris vis à vis de cette tranche de fonctionnaire du social, mais tellement éfficace et pro, et qui n'a pas les salaire qu'ils mériterait, comparé aux autres qui n'ont une certaine catégorie, aucune sympathie et voir proféssionalisme, merci à eux tous  car par la grâce que DIEU donne à ces bonnes personnes, mes combats ne sont et ne seront pas vains....

Vivre enfin

 "  Quand nos coeurs s'élancer "

Tu vis, tu ris, tu bouges
Mais tu ne changes pas
Tu as toujours de jolies joues rouges
C'est bien, tu restes comme ça
Tu dis bonjour chaque matin
Avec ton sourire qui réchauffe les coeurs
Tu sais donner et ce n'est pas du baratin
C'est toi qui brille et donne du bonheur

Quand nos coeurs s'élancent vers toi
S'unissent pour ne faire qu'une seule voix
Alors ont se dit c'est la seule route de foi
Qui nous conduit et s'occupent de toi et moi
Quand la vie nous fait des ennuies
À genoux prés de notre lit ont te pries
Dans ce monde égoïste il n'y a pas de prix
Pas de trophé grand comme toi qui donne la vie

Tu me soutiens, me porte chaque instant
Comment pourrais-je vivre une vie sans toi
Tu n'es pas irréel, mais vraiment vivant
C'est toi qui me relévera après tous ces toîts
Tu m'as conduit ici dans ce lieu si brûlant
Où la certitude se confond trop avec folie
Tu m'as cependant protégé pour rester en vie
Que ton nom JÉSUS, m'accompagnes toute ma vie.

En l'honneur de celui qui m'as inspiré ce jour et tant de foi, le Christ JÉSUS.

Commençé le mercredi 26 juin à  9h38 à Chamigny, clinique post-cure repos l'Ange Gardien, chambre 214 g, terminé ce mercredi 26 juin à  13h48, écrit par Hugo Gall pseudo de T-G , merci à tous ceux qui font et on fait de moi un homme nouveau, JÉSUS le 1er gloire en son nom.




lundi 1 avril 2019

quand la mémoire fait défaut



'' La porte fermée des souvenirs ''

Il se réveil un matin comme les autres jours
Ouvre les yeux et regarde la photo couleur
Celle d'une jolie femme dans un cadre prés de l'abat jour
Sur sa table de nuit, mais qui est-elle, il ne ressent que la douleur

On frappe à sa porte et une dame tout en blanc entre
Lui dit bonjour et lui propose d'aller se laver
Il a beau chercher dans sa tête, rien ne rentre
Mais malgré toutes ces questions, il se laisse aller

Il a beau réfléchir il ne sait pas qui est cette dame blanche
Encore moins qui est cette personne si belle sur cette photo
Puis soudain il se retrouve devant le miroir qui tranche
La il recule devant cette image, qui est cet homme côté verso

Quelques minutes d'affolement, de peur et il entrouvre la porte
Celle de sa mémoire qui lui fait défaut chaque jour, un peu plus
Dans un instant où une fenêtre s'ouvre dans son esprit et fasse en sorte
Qu'il se rappel que dans ce miroir c'était lui qu'il a vu

La dame en blanc vient à lui puis de sa douce voix le rassure
Il ressent au fond de lui qu'il sait qui est cette dame
Son parfum, son regard, avec ces grands yeux infini d'azur
Alors il baisse les armes et se laisse faire, comme un corps sans âme

Puis elle l'appel par son nom, monsieur je vous ramène dans votre chambre
Sans chercher à comprendre il l'a suit comme un enfant en enfance
C'est une fois arrivé dans sa chambre qu'une éclaircie fourmillant traverse ces membres
Il reconnaît sa '' pauvre Catherine '' dans le cadre, ils se sont tant aimés depuis l'enfance

Ce moment de retrouvaille avec la vérité lui rend la joie et lui fait peur
Il se rappel sa femme, son sourire, puis des morceaux de leurs vies, leurs enfants
D'un seul coup assit sur son lit, déjà le brouillard a emporté son bonheur
Aussi vite les instants de lucidités, font places désormais au néant

Les moments où il arrive à se souvenir finissent par lui faire plus de mal
Car à ce moment là il comprend qu'il s'en va vers nul part jusqu'à la fin
Il se pose la question, n'est-il pas préférable de rien savoir jusqu'à l'instant fatal
Pour glisser doucement vers ce monde qui sépare les uns des autres de son destin.

Écrit le samedi 30 mars 2019 parc face école maternelle privée, Lagny-sur-Marne, 19h00, 

par Hugo Gall pseudo de T.G

Dédié à tous les malades d’Alzheimer et maladies s'en rapprochant, ma compassion ,courage.


mercredi 27 mars 2019

ruée vers l'ovule



'' Courses pour la vie ''


On était des millier voir des millions
Se bousculant pour arriver le premier
Passant les uns devant les autres trublions
C’était la cavalcade, la montée sans escaliers
On était tous un peu étourdis par notre éjection
Si forte, intense, soudaine, remplie de désir
Aucun de nous ne pensait que c'était une éjaculation
Que de nous un seul survivrait pour apporter le joie et le plaisir

Quand je pense à cette course folle comme une ruée
Une flèche partie pour remporter le Graal
Celui de déclencher une possible maternité
Je me demande pourquoi moi, qui cours si mal
Je pense de plus en plus à cette course de la vie
Comment j'ai pu finir par être le premier ce jour là
Sortant du sexe de mon père qui avait très envie
Que ma mère porte l'enfant, qu'elle ne voulait pas
C'est à rire et pleurer que d'y penser ainsi
Gagner dans ces moments si intenses et forts à la fois
Pour finir par avoir un avenir déchiré à l'infini
Avec toujours ces mêmes question qui reviennent : pourquoi ?
En tous les cas ce jour là je m'accrochais déterminé
Dans les jours et les mois qui suivirent je tenais ferme
Malgré toutes les ruses que ma mère inventait pour m'évacué
De chutes d'escaliers, de ports de charges, etc, je suis arrivé à terme

J'ai tenu jusqu'à ce premier juillet de l'année mille neuf cent soixante trois
Ma mère n'était déjà pas trop bien, la chimie en elle faisait les siennes
C'est pourquoi depuis leur rencontre il prenait soin d'elle et ainsi de moi
Jusqu’à ce jour veille de mes deux ans où une balle traversa son oreille de la persienne
Cette balle qui a tué mon père raisonne encore
Elle c'est répercutée dans la vie de ma mère et moi
Cet événement tragique a dévasté chacune de mes aurores
Je n'ai jamais pu me trouver et avoir un vrai chez moi

Ma mère m'a entraîné dans ses erreurs et instabilités
Se remariant avec une bête qui ne devint jamais un prince
Mais le bourreau de ma vie, enfance, adolescence, vie abusée
A détruire tout mon corps, tant de possibilités, tel un vieux volet qui grince
J'ai connu mille et une épreuves où j'ai pensé ne pas tenir
Seul face à ce monde et entourage réduit à néant
Traversant tant de trahisons de mon sang, que j'ai voulu en mourir
Même si à ce jour je suis presque rien, grâce à Dieu je suis vivant

Ma mère s'en est allée sans rien me dire, sans un pardon
Elle a rejoint celui qui a fait que je suis arrivé un jour premier
Mais cette course pour vivre tous cela n'était pas un don
Ma vie désormais est pour la défense de tous ceux qui ont étaient abusés
Ce que je suis aujourd'hui c'est le bon De-La-Fontaine
'' rien ne sert de courir, je rajoute ni d'arriver à point ''
Car si notre vie est écrite bien ou mal, elle ne doit pas être vaine
La mienne m'a conduite à vivre le pire, pour que des autres je prenne soin.


Écrit et commencé le mercredi 27 mars 2019 à 16h40, bibliothèque de Lagny-sur-Marne, terminé ce même jour à 17h20, bibliothèque, par Hugo Gall, pseudo de T.G

Au nom de tous mes frères et sœurs de ces mêmes abus, et de ce qui en découle, ainsi que de tous les survivants.


samedi 23 mars 2019

où est l'amour



'' Il n'y a plus d'amour '' ( texte pour chant )

Quand je regarde dans la glace
Je ne vois plus le bleu de mes yeux
Tout me semble vide à la surface
De cette terre qui se remplie d'envieux
Quand je regarde ma télé pendant les actualités
C'est comme-ci tout devenait gris de cendre
Les choses que j’entends et vois, me donne la nausée
Je ne comprends plus rien de ce que j'ai du apprendre

Il n'y a plus d'amour
Plus un seul jour pour s'y accrocher
Pas même un seul qui dure toujours
Sur cette planète prête à exploser
Il n'y a plus d'amour
Tous les cœurs semblent avoir séchés
Et par le temps qui court
La jalousie, l'envie ont tout emportées

Quand je regarde le ciel cherchant le sauveur
Je me dis par moment qu'il doit renier ce monde là
Il y a même certain jour ou je sens que j'en meurt
Que ma vie ici bas, n'appartient plus qu'a l'au-delà
Quand je regarde dans la rue
Tous ces gens qui courent, se bousculent, sans respects
Ces jeunes qui marchent vers un avenir inconnu
Qui se déchaînent sur internet aux mille et uns mauvais aspects

Il n'y a plus d'amour
Plus un seul jour pour s'y accrocher
Pas même un seul qui dure toujours
Sur cette planète prête à exploser
Il n'y a plus d'amour
Tous les cœurs semblent avoir séchés
Et par le temps qui court
La jalousie, l'envie ont tout emportées

Quand je regarde mon horizon
Je ne reconnais aucun de mes repères
Les années ont passées comme les saisons
Pour me laisser seul dans ce monde où je me perds
Quand je constate qu'autour de moi il n'y a plus personne
Que tous ceux que j'ai aimé ou que j'aime, me laisse seul
Avec tous ce que ma vie à fait de moi, j'ai un bip qui raisonne
Me disant par instant que la solitude et une mort sans linceul

Inspiré sur la route de chez moi à la bibliothèque de Lagny-sur-Marne samedi 23 mars à

15h30, écrit et fini à 16h21 à la bibliothèque par Hugo Gall, pseudo de T.G

jeudi 21 mars 2019

un printemps pas comme les autres



'' Un printemps de mauvaise augure ''

C'est le jour du printemps
Les arbres et fleurs sont déjà fleurit
Depuis déjà un certain moment
On espère qu'il ne gèlera plus la nuit
C'est le jour du printemps
Mais il n'a pas le même goût qu'avant
Des autres printemps qu'on espérait impatient
Après de longs hivers froids d’antan

C'est le jour du printemps
Seulement le cœur ni est pas ou plus
Depuis l'hiver c'est la révolution qui s'étend
Chaque semaine les gens défilent dans les rues
C'est le jour du printemps
Mais depuis des mois déjà c'est l'escalade
Des gens de toutes sortes sèment le feu et le sang
A travers Paris et la France, dépassant les barricades

C'est le jour du printemps
Pourtant malgré le soleil et les couleurs
Le monde semble s'enliser, se perdre dans le néant
Les gens semblent devenir fous et apportent le malheur
C'est le jour du printemps
La joie n'est pas au rendez-vous
Et la jeunesse n'est pas celle de nos vingt ans
Leurs avenirs se dessine de plus en plus flou

C'est le jour du printemps
Ce qui réjoui les cœurs et l'âme, le corps
Semble aujourd’hui mêler de mille questionnements
Où allons nous, qu'allons nous devenir, vivre encore ?
C'est le jour du printemps
Notre président et gouvernement sont sur le Titanic
Le peuple aux gilets jaune, etc, s'enflamme de tourment
Les heures sombres se rappellent à nous, aux sans culottes et leurs pics

C'est le jour du printemps
De la nouvelle Zélande on tue au nom des blancs
En France, au Pays-Bas, en Europe, c'est les Musulmans
Ils tuent les Chrétiens, juifs, qu'ils jugent moins croyant
C'est le jour du printemps
Mais on ne c'est jamais autant senti en insécurité
De partout viens ces mauvaises ondes que l'on ressent
Avec la foi on se dit '' Dieu nous a-t-il abandonné '' ?
C'est le jour du printemps
Comment ne pas penser à toutes ces monstruosités
Que l'on a fait subit à tous ces enfants
Ces bergers, pasteurs,etc, élus de Dieu qui les ont abusés
C'est le jour du printemps
Il ne faut pas moins oublier les dégâts de l'inceste
Qui comme la pédophilie anéantissent tout autant
Des avenirs, des vies en devenir, des cœurs brisés, comme la peste

C'est le jour du printemps
Si la nature revit, les hommes se détestent aujourd'hui
Le mal semble s’être étendu par les vents
Et la haine des autres quel-qu’il soit s'en réjouie
C'est le jour du printemps
L'anniversaire de la mort de ma mère
Qui m'a délaissé si longtemps
C'est le monde, la mort, la vie, puis la terre qui espère

C'est le jour du printemps
Je sais que je ne serai jamais celui
Qui vivra d'amour, de joie, heureux, chaque instant
Mais je continue le combat, malgré ce printemps de mauvaise augure.


Écrit et commencé jour du printemps mercredi 20 mars 2019, terminé le jeudi 21 mars 2019 à Lagny-sur-Marne 77400, par Hugo Gall, pseudo de T.G


lundi 18 mars 2019

les souvenirs du coeur


Parfums et paysages dans mon cœur


Je me souviens avec des petits pincements
De toutes ces odeurs et parfums que j'ai respiré
Gardé dans mon esprit et cœur, éternellement
Ils s'identifient aux meilleurs moments de ma vie bouleversé

Je me souviens avec une certaine joie des paysages
Ceux que mes yeux ont vus défiler avec bonheur et beauté
Toutes ces montagnes et leurs splendeurs sans ombrages
Que je garde intact en moi comme un trésor protégé

Mes premiers regards de l'Italie après la Suisse et son territoire
Ces vues imprenables, semblant partis vers l'infini
L'arrivé dans la vallée d'Aoste et sa ville empreinte d'histoire
Ces petites rues marchandes pavées, qui nous donne envie

Puis les lacets de la route qui part à travers la montagne
Me menant à l'entré du village que j'ai tant aimé
Qui à traversé mon enfance, adolescence, avec un goût de campagne
là je retrouve ceux qui ont traversés des moments d'éternité

Je revois Adrien et Angèle, avec leurs sourires agréables
Cette chère Mauricia qui tient sa famille et sa maison
Avec cette force de faire les champs, le travail et mettre la table
Et de nous accueillir avec plaisir à toutes les saisons

Plus haut il y a Dora et son café avec ces bonnes glaces
Ces imitations de Fernandel et nos discussions sympathiques
Son mari Antonio et ces Escargots pour qui il a fait de la place
Et mon cher Jean-Piétro, le fils, que j'aimais tant retrouver, si authentique

Puis l'arrivé chez ma grand-mère Mary avec toute sa bonhomie
Ses gros bras qui vous serrent pleins de plaisir, sa force de caractère
Son mari inexistant derrière elle, depuis son remariage, qui l'a toujours suivie
Tous ses bons petits plats, l'odeur du bon café de sa spéciale cafetière

L'eau de la fontaine juste en face de la maison, coulant jour et nuit
La polenta du dimanche cuite dans un gros chaudron au jardin
Les bons petits pains comme des gâteaux, qui me redonne l'envie
Ma grand-mère si énergique, forte, qui me manquera jusqu'à ma fin

Mon cousin Marco, juste en face que j'aimais retrouver à chaque nouvel an
Avec qui nous allions partout, faire mille bêtises, choses
La grande place du village plus haut, avec le restaurant et les commerçants
Où j'allais acheter des glaces, du pain, écouter, regarder, comme une pause
Un peu plus loin il y a le cimetière ou désormais ma grand-mère dort
Dans une sorte d'immeuble à étage, allongées dans une case couverte d'une plaque
Elle ne touche pas la terre, elle est au vent, en hauteur et dehors
Malgré tout cet amour retenu, ont c'est loupés, mais elle m'a laissé ses marques

Il y a une cousine Graziella qui a un commerce à l'autre montagne
Elle a les bras qui bougent beaucoup et la bouche ouverte souvent
On riait avec elle, surtout en voiture, elle n'avait pas peur des castagnes
Je l'a remercie fortement pour avoir accompagnée Mary à ses derniers moments

Il y a aussi mon petit séjour à Venise, l'éternel, la belle, magnifique
Une impression d'être coupé du monde, tout en étant entouré de millier de personne
Des merveilles parmi des beautés, une autre façon de vivre et d'être comme féerique
Les italiens qui parlent avec les mains, dont leurs voix dans les rues raisonnent

Aujourd'hui mes autres images et odeurs c'est la naissance de mon fils
Ses petits yeux encore aveugle me cherchant partout à ma voix
L'odeur de sa peau, ses beaux cheveux roux bouclés de père en fils
Son visage éclairé, son sourire, ses premiers pas venant vers moi

Je ne me souviens plus de grand chose avec tant d'ardeur
De ces moments qui vous fait être meilleur, bon, heureux
Mais ce que je souhaite et espère dans mes dernières heures
C'est qu'en retrouvant ces endroits,parfums, mes cendres soient dispersées en ce lieu.

Écrit Lundi 18 mars 2018 à Lagny-sur-Marne, par Hugo Gall, pseudo de T.G

En hommage à tous ceux qui sont partis mais qui restent à jamais dans nos cœurs, par amitié, fraternité, affection, amour, je ne vous oublies pas.