MALGRE
NOUS
Sur
des tas de petites graines
C'est
nous qui avons gagnés la partie
Parce
que nous sommes arrivés sans peine
A
remporter la course qui nous ouvrait la vie
Sur
neuf mois nous avons grandi à l'intérieur
Avons
fait des cabrioles dans un ventre arrondie
Où
nous nous sentions à l'abri de l'extérieur
Pourtant
certaines voix proches nous donnait l'envie
Puis
un jour sans savoir pourquoi nous avons été aspirés
Vers
une sortie où tout un tas de personne nous regardait
Puis
nous avons entendu des mots, papa, maman, bébé
Toutes
ces voix que nous entendions et nous attendaient
Malgré
nous
Nous
avons quittés notre cocoon
Cet
endroit qui nous semblait si doux
Pour
une autre destination et maison
Malgré
nous
Nous
étions inconscient de notre avenir
Avec
des parents qui semblaient un peu fou
En
regardant ce nouveau né leur sourire
Selon
le destin nous nous sommes laissé conduire
Dans
des endroits, des parents, vies bien différentes
N'ayant
pendant des années que le choix de subir
Des
familles heureuses, épanouie, dangereuses, déstructurantes
En
grandissant nous avons cependant commencé à comprendre
Où
nous étions, si il y avait de l'amour ou la haine
Puis
petit à petit ou très vite, on a voulu se défendre
Quitter
cet endroit qui nous avait fait vivre tant de peine
Pour
d'autre se fut un passage d'enfant à adulte
Avec
des accents de tristesse de perdre cette innocence
Mais
les uns et les autres on apprit de l'amour aux insultes
Et
aujourd'hui malgré nous, nous reproduisons ce qui recommence.
Ecrit
le vendredi 15 décembre 2017 à Lagny-sur-Marne, par Hugo Gall (
pseudo de T.G )