lundi 18 mars 2019

les souvenirs du coeur


Parfums et paysages dans mon cœur


Je me souviens avec des petits pincements
De toutes ces odeurs et parfums que j'ai respiré
Gardé dans mon esprit et cœur, éternellement
Ils s'identifient aux meilleurs moments de ma vie bouleversé

Je me souviens avec une certaine joie des paysages
Ceux que mes yeux ont vus défiler avec bonheur et beauté
Toutes ces montagnes et leurs splendeurs sans ombrages
Que je garde intact en moi comme un trésor protégé

Mes premiers regards de l'Italie après la Suisse et son territoire
Ces vues imprenables, semblant partis vers l'infini
L'arrivé dans la vallée d'Aoste et sa ville empreinte d'histoire
Ces petites rues marchandes pavées, qui nous donne envie

Puis les lacets de la route qui part à travers la montagne
Me menant à l'entré du village que j'ai tant aimé
Qui à traversé mon enfance, adolescence, avec un goût de campagne
là je retrouve ceux qui ont traversés des moments d'éternité

Je revois Adrien et Angèle, avec leurs sourires agréables
Cette chère Mauricia qui tient sa famille et sa maison
Avec cette force de faire les champs, le travail et mettre la table
Et de nous accueillir avec plaisir à toutes les saisons

Plus haut il y a Dora et son café avec ces bonnes glaces
Ces imitations de Fernandel et nos discussions sympathiques
Son mari Antonio et ces Escargots pour qui il a fait de la place
Et mon cher Jean-Piétro, le fils, que j'aimais tant retrouver, si authentique

Puis l'arrivé chez ma grand-mère Mary avec toute sa bonhomie
Ses gros bras qui vous serrent pleins de plaisir, sa force de caractère
Son mari inexistant derrière elle, depuis son remariage, qui l'a toujours suivie
Tous ses bons petits plats, l'odeur du bon café de sa spéciale cafetière

L'eau de la fontaine juste en face de la maison, coulant jour et nuit
La polenta du dimanche cuite dans un gros chaudron au jardin
Les bons petits pains comme des gâteaux, qui me redonne l'envie
Ma grand-mère si énergique, forte, qui me manquera jusqu'à ma fin

Mon cousin Marco, juste en face que j'aimais retrouver à chaque nouvel an
Avec qui nous allions partout, faire mille bêtises, choses
La grande place du village plus haut, avec le restaurant et les commerçants
Où j'allais acheter des glaces, du pain, écouter, regarder, comme une pause
Un peu plus loin il y a le cimetière ou désormais ma grand-mère dort
Dans une sorte d'immeuble à étage, allongées dans une case couverte d'une plaque
Elle ne touche pas la terre, elle est au vent, en hauteur et dehors
Malgré tout cet amour retenu, ont c'est loupés, mais elle m'a laissé ses marques

Il y a une cousine Graziella qui a un commerce à l'autre montagne
Elle a les bras qui bougent beaucoup et la bouche ouverte souvent
On riait avec elle, surtout en voiture, elle n'avait pas peur des castagnes
Je l'a remercie fortement pour avoir accompagnée Mary à ses derniers moments

Il y a aussi mon petit séjour à Venise, l'éternel, la belle, magnifique
Une impression d'être coupé du monde, tout en étant entouré de millier de personne
Des merveilles parmi des beautés, une autre façon de vivre et d'être comme féerique
Les italiens qui parlent avec les mains, dont leurs voix dans les rues raisonnent

Aujourd'hui mes autres images et odeurs c'est la naissance de mon fils
Ses petits yeux encore aveugle me cherchant partout à ma voix
L'odeur de sa peau, ses beaux cheveux roux bouclés de père en fils
Son visage éclairé, son sourire, ses premiers pas venant vers moi

Je ne me souviens plus de grand chose avec tant d'ardeur
De ces moments qui vous fait être meilleur, bon, heureux
Mais ce que je souhaite et espère dans mes dernières heures
C'est qu'en retrouvant ces endroits,parfums, mes cendres soient dispersées en ce lieu.

Écrit Lundi 18 mars 2018 à Lagny-sur-Marne, par Hugo Gall, pseudo de T.G

En hommage à tous ceux qui sont partis mais qui restent à jamais dans nos cœurs, par amitié, fraternité, affection, amour, je ne vous oublies pas.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire