Dépression interdite:chapitre 2;suite 2:intuition
Héléne Portal était heureuse,deux jours après
avoir annulé leurs dîners,le docteur Joseph Tojeman,lui avait réitéré son
invitation pour ce soir même,elle était comme une jeune adolescente qui allait à son
premier rendez-vous amoureux,cette fois seulement elle espérait qu'il annulerait
pas au dernier moment,même si elle comprenait ces impératifs de travail,une fois
d'accord,mais deux non...
" Salut Héléne,comment vas tu ce matin ",Héléne
se retourna et aperçut le joli sourire et les longs cheveux auburn de Karima,une
infirmière du service du docteur Tojeman,qui venait chercher un nouveau patient
qu'Héléne avait reçu quelque temps auparavant,Karima était une jeune femme
charmante de 36 ans,d'origine Algérienne par ces parents,mais née en France et donc
Française,une nationalité qu'elle portait avec fierté,comme celle d'être fière des
parents qu'elle avait et qui l'avait élevé dans les traditions,lois et laïcité
Françaises,ces parents n'en avaient pas pour autant oubliés leurs cultures et
religion qu'ils vivaient avec discrétion et respect,comme chaque croyant devait le
faire pour respecter ceux qui ne l'étaient pas et selon son père sa religion se
vivait dans son coeur et son âme,chez soi et dans son église,en dehors de cela
personne ne pouvait savoir qu'elle religion tu pratiquais,ce qui faisait de la
France un pays laïc et qui avait à la révolution obtenue séparation de l'état et de
tout culte religieux,une des raisons pour lesquelles son père avait aussi choisi ce
pays de si grande valeur républicaine et d'humanité avant toute chose,ce qui faisait
aussi de Karima une personne sincère,direct,avec qui il était très enrichissant de
discuter,une grande défenderesse des droit des femmes,de leurs libertés,contre le
voile et burka,anti républicain et laïc,comment accepter ces femmes qui se
voilaient de la tête aux pieds,d'autres le visage en plus,comment aussi des hommes
pouvaient tolérer ou obliger leurs femmes à être accoutrées ainsi dans un pays
comme la France,tout cela c'était de l'anti intégration et de l'intégrisme,car
aucunes religion musulman,chrétienne ne préconisaient de telle extrémités,pour
elle on ne quittait pas son pays avec tout ces obligations d'un autres âges,des
dictatures religieuses,pour venir dans un autres pays avec d'autres valeurs et
traditions politiques et religieuses de liberté,pour s'en imposer les mêmes choses
à soi et aux pays qui à le coeur de nous accueillir,elle avait aussi toujours
refusé d'épouser un musulman,même déjà de sortir avec,elle ne voulait en aucun cas
un jour se réveiller et se rendre compte qu'elle était devenue une esclave d'un
homme macho et d'un autre âge,qui lui imposerait le voile et la fidélité,alors que
lui ne se dérangerait pas pour lui mettre les cornes à la moindre occasion;non
disait elle trop peu pour elle,c'était aussi l'expérience de ses copines d'enfances
qu'elle côtoyait avec leurs parents et la vie comme au temps de leurs pays qu'ils
avaient choisis de vivre ici,qui lui avait ouvert les yeux,ainsi que la liberté de
conscience et de choix que lui avait avec tant d'amour donné ses parents,oui pour
tout ça et se qui faisait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui,elle n'aurait jamais
assez de merci à leurs dire,ainsi qu'a l'homme qu'elle avait épousée et fait d'elle
une femme et une mère heureuse,un mari protestant et quatre enfants,ce qui faisait
d'elle aussi une Française heureuse comme tant d'autre,Karima et Héléne c'étaient
appréciaient dès leurs premières rencontres pendant des formations et étaient au
fil du temps devenues de très bonnes amies...
" Ça va ma belle et toi c'est la forme,tes
petits monstres,ça va mieux,plus de rhinos? ".
" M'en parle pas,les nuits ont étés courtes ces
derniers jours,encore heureux que Marc me relègue bien et puis mes parents vont les
prendre pour tout le week-end,comme ça on pourras rattraper tout le sommeil qu'on
a en retard et être un peu tranquille rien que lui et moi sous la couette,dit au
fait il faudra que tu viennes manger à la maison,on invitera Olivier en même
temps,on rigolera un bon coup,ok?. "
" Oui avec grand plaisir Karima,euh madame Marc
Lievin,bon je dois filer j'ai un nouveau patient à voir,je t'embrasse,bisou à ta
petite tribu,on se voit bientôt promis,au fait tu sais ou est le patient que tu
dois prendre?. "
" Oui j'y vais,je t'appellerai pour qu'on se
mette d'accord sur un jour,allez à plus. "
Héléne repartit vers son nouveau patient,
heureuse d'avoir vu et pu échanger un moment quelques mots avec son amie Karima,
cette fille c'était vraiment un bain d'oxygène et d'amour à chaque fois qu'elle l'a
rencontrait,elle avait vraiment hâte de partager un moment sympa avec elle et sa
famille,oui se serait vraiment bien...
Olivier Masson était à la réception des
urgences quand le samu des pompiers amena un nouveau patient,la personne qui avait
besoin de soin urgent dans l'ambulance fut vite sortie sur une civière avant d'être
transféré sur un chariot des urgences,au même instant Olivier Masson se trouva face
à face avec un pompier qui lui tendait une feuille d'admission à signer,à ce moment
les deux regards se croisèrent et Olivier Masson resta interdit sans pouvoir
décrocher le moindre mot et en gardant ses yeux fixés sur le pompier qu'il avait
devant lui et qui le rendait presque immobile,ce pompier avec l'oeil brillant,le
sourire sensuel,le corps désirable,ressemblait à si méprendre à un chanteur de
groupe feu boys band,Alliage et Quentin Elias,avec apparemment plus de pilosité au
vue de la chemise entrouverte et peut-être aussi chaud que de la braise que
l'original pensa t-il avant de sortir de ses pensées dans lesquelles il semblait
s'être perdues,mais avant qu'il ne dise quoique se soit,le pompier inconnu lui
tapota l'épaule en lui disant " oh tu es là mec,ça va,il faut que tu me signes la
fiche,on doit repartir assez vite,on ait plutôt speed aujourd'hui."
Olivier Masson le regarda et lui dit être
désolé avec un large sourire appuyé,avant de lui demander s'il était nouveau car il
ne l'avait jamais vu auparavant,puis il lui signa sa fiche,le pompier l'observa à
son tour bien dans les yeux,avec également un sourire de connivence pour lui faire
sentir qu'ils étaient sur la même longueur d'onde,puis lui tendant la main lui dit "
moi c'est Fabrice,Fabrice Lepiéric,exactement,enchanté gars,tu aimes les petits
nouveaux apparemment,j'te paye un verre ce soir,si tu es ok bien sûr?."
Olivier était scotché par tant de hardiesse et
de zen attitude de la part de ce Fabrice,ainsi que par sa rapide perception des
choses,aussi autant attiré par cet oiseau là,il lui tendit la main à son tour et
lui dit " moi c'est Olivier Masson,très enchanté également mec,avec plaisir
j'accepte ta proposition."
Fabrice Lepierric glissa une petite carte dans
la poche de la blouse blanche d'Olivier et lui dit " ne perd pas la clé
mec,j'attends ton appelle avec impatience,quand tu as fini ton service,ok?."
Il eut juste le temps de répondre oui,quand
les collègues de Fabrice arrivèrent,puis après un signe chaleureux de la main il
monta dans la fourgonnette rouge qui parti rapidement,laissant à Olivier une
impression d'avoir vécus un mirage éveillé...
Dans une pièce sombre sans fenêtre d'une
maison,assis à un bureau,des yeux regardaient une photocopie d'hospitalisation où
un nom et prénom était inscrit,Adam Fürman,34 ans,marié,trois enfants,puis dans un
acte de colère hystérique,la main qui tenait la photocopie,la jeta parterre avant
d'attraper une photo sur le bureau et de dire tout haut d'une voix déchirée de
haine " tu vois,lui il n'aura pas l'occasion de faire de mal à sa famille,comme
toi,car moi je vais m'en occuper,comme je me suis occupé des autres,cher papa..."
Sur la photo,une famille qui était serré les
uns contre les autres souriait à l'objectif en semblant heureuse,il y avait une
femme d'une trentaine d'année,un homme de 35 à 40 ans,puis trois enfants,deux
garçons et une fillette,l'homme était barré avec une croix rouge et sur les murs on
pouvait voir des tas d'articles de presse,avec le titre " un père de famille perd
le contrôle suite à une grande dépression et à un gravement de son état psychique
qui l'espace d'un instant tu sa femme et deux de ces trois enfants,le troisième
enfant ne doit sa survie inextremiste,que grâce à sa grand-mère qui l'avait pris
pour la journée,le père se suicide aussitôt après son acte abominable,ne laissant
aucune explication et un enfant désormais orphelin et face à une horreur sans nom
pour un avenir qui semble douloureux et difficile...
Des larmes amères coulèrent sur ce visage
meurtrie par les années de souffrances et de blessures de souvenirs atroces,puis
après avoir reposé la photo,son autre main ouvrit un tiroir du bureau pour en
sortir une ampoule remplie d'un liquide incolore,qui se retrouva aussitôt dans un
sac avec une tenue de travail pour l'hôpital Européen Georges Pompidou...
Quand elle arriva devant la voiture qui
l'attendait,Héléne était comme dans un rêve,le conducteur venait d'en sortir et lui
ouvrait la portière du côté passager,lui offrant au passage un magnifique bouquet
de cinq roses rouges magnifiques,elle ne savait plus quoi dire,mais cet homme là à
ces côtés,savait y faire et il était charmant et sexy,irrésistible,à cet instant
elle savait à en être même sur,que la nuit ne faisait que commencer,qu'elle serait
longue,très longue,belle,merveilleuse et inoubliable...
Fin de la deuxiéme partie.
Écrit par Hugo Gall ( pseudo de THIERRY GALLOIS )à Lagny-Sur-Marne,Marne La Vallée
77,Île De France,France,février 2011
Merci de vos encouragements,impressions,vous pouvez me joindre
sur:georgelucienthhierry@hotmail.fr
Je défend la cause des victimes de maltraitances,incestes,violences
conjugales,familiales,en consacrant un blog à ces fléaux,accès:
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