Dépression interdite:chapitre IV;questions élémentaires.
Jérome Pizzani c'était réveillé aux côtés de
celle qu'il aimait,presque heureux qu'elle soit là,mais aussi un peu désespéré
qu'elle n'eut pas acceptée sa demande de vivre ensemble,il devait se contenter de
vivre avec elle trois jours sur sept;il ne renoncerait pas cependant à lui
reformuler sa demande dans plusieurs mois,quand l'eau aurait coulé sous le pont et
là;il espérait bien qu'elle lui dirait enfin oui,pour l'instant,il lui fallait
prendre patience et prendre d'urgence un dolliprane dans sa salle de bain,car il
avait un mal de tête carabiné en se levant et ça l'empêchait de bien réfléchir
comme il voudrait,ensuite il allait prendre une bonne douche pour finir de bien le
réveiller,le tout suivie d'un bon exprésso bien strétto,comme aurait dit sa mère,
quand elle demandait un café dans un bar en Italie.
Il entendit Céline Belgrand s'étirer et
bailler avec énergie et il la regarda avec amour et désir,son corps était à demi
recouvert par les draps et la couette et elle portait une chemise de nuit en
dentelle blanche,qui la rendait encore plus désirable et sexy,mais à cet instant il
eut une poussée de mal de tête qui le fit tenir sa tête entre ses deux mains,en
même temps qu'il ressentait quelque chose de différent,quelque chose d'inhabituel
,qu'il n'arrivait pas à définir,il lui fallait vite prendre ses comprimés contre le
mal de tête avant qu'elle explose et se laisser ensuite recouvrir par les jets vifs
et chauds de la douche,il penserait après si il le pouvait et s'il y pensait
encore...
Olivier Masson,se resserrait tendrement contre
le corps viril et chaud de son amant,avec qui il avait passé toute la nuit,comme
chaque jour depuis leur premier rendez-vous,il aimait cet homme là et ce corps qui
lui donnait tant de plaisir et de bonheur,aujourd'hui il savait qu'il ne pourrait
plus se passer de lui,vivre sans lui,au fond de son âme il pensait très fort que
c'était l'homme de sa vie,il pensa aussi en cet instant à son amie Héléne et à sa
récente relation avec l'un des grands boss de l'hôpital,Joseph Tojeman,aussi
étonnant que cela pouvait paraître,ils semblaient avoir trouvés tous les deux en
même temps leurs moitiés,ce petit clin d'oeil avait une certaine ironie qui ne lui
déplaisait pas du tout,à ce moment là,il se lova plus sensuellement contre Fabrice
lepierric,le caressant avec précision et désir,ce qui le réveilla avec douceur et
l'envie qui se faisait soudain en lui,sous les gestes tendres et les démonstrations
de sentiments que lui prodiguait son complice;ne pouvant plus résister il saisi
Olivier par les épaules,mêla sa bouche à la sienne et l'étreignit avec de longs
baisers virils,avant de le prendre avec conviction et désir intense partagé,qui
sembla les laissèrent un moment suspendus dans le temps...
Héléne Portal se sentait heureuse et épanouie
,comme jamais elle ne l'avait été,mais elle était aussi atterrée par ce qui c'était
passé dans le service de celui qu'elle aimait,elle se sentait impuissante face à de
tel événement et le fait que cela se passe dans son lieu de travail,l'envahissait
d'une certaine peur et d'un regain de méfiance vis à vis de tous ses collègues,mis
à part son ami Olivier Masson,en qui elle avait toute confiance et dont elle savait
qu'il vivait au même moment qu'elle une belle relation amoureuse.
Ces derniers jours elle avait trouvée très
étrange l'attitude de Marianne Dufour,lorsqu'elles étaient ensemble dans la même
équipe et horaire,elle ne cessait de regarder partout,écrire des notes sur un
cahier qu'elle cachait sous le comptoir des urgences,mais elle avait quand même
réussit à la surprendre à ces dépends,cela l'intriguait énormément,mais Marianne
Dufour pouvait elle être cette meurtrière froide et sans sentiment,elle était peut-
être antipathique et peu amicale envers elle,mais Héléne ne pouvait pas se résoudre
à penser que cela faisait d'elle un assassin;il y avait aussi cette étrange
infirmière qui traînait souvent ici ces jours ci,une certaine Jeanne Dutilleul,une
forte femme,avec des lunettes excentriques en forme de papillon,qui se baladait
pour un oui et un non dans les urgences,posant des questions pas toujours discrètes
avec sa forte voix de ténor,faisant peur aux personnes âgées de son service de
gériatrie,dans lequel elle était sensée travailler,mais à la voir ainsi se promener
,on pouvait se demander si elle arrivait à le faire au moins une heure par jour.
Toutes ces suspicions qui finissaient par
s'immiscer en elle,la rendait malade et elle se demandait comment rester sereine et
faire le mieux son travail dans un tel climat de constante paranoïa et de stress ?
Karima Lievin était étonnée par le comportement
de sa chef,depuis quelques jours,Mireille Dupuis,montrait une face cachée d'elle
même que personne n'avait jamais vu jusqu'alors,Karima la trouvait très nerveuse
,sans cesse agacée,sur le qui vive et de plus en plus mystérieuse,elle avait aussi
remarquée qu'entre le docteur Tojeman et elle,le torchon semblait brûler,il y avait
une surdose d'électricité et ils se fuyaient comme la peste pour ne pas se parler
ou le moins possible,avec une courtoisie de circonstance,dont ils faisaient l'un et
l'autre preuve avec le plus grand mal,deux trois mots par ci par là,des phrases
très courtes et sur des tons sans traces de la moindre politesse,ni d'estime,Karima
se demandait se qui avait bien pu les piquer et si cela avait un lien avec la série
de crime commis dans le service,le docteur Tojeman aurait-il des doutes sur la
culpabilité de Mireille Dupuis,la tenait elle pour responsable et au pire en avait-
il des preuves?
Karima se sentit soudain oppressé dans un tel
climat d'agressivité,sans compter que Mireille Dupuis lui parlait maintenant avec
irrespect et sur un ton qu'elle n'aimait pas du tout,si elle continuait sur sa
lancée,elle ne manquerait pas de la remettre à sa place,Karima était bien
gentille,mais pas une charmante idiote non plus,il fallait pas poussée mémère dans
les orties,elle n'avait pas de culotte,comme disait son mari,mais ce qui
l'intriguait en cet instant c'était vraiment ou était la part de vérité dans tout
ça,qui était coupable ou non,cette question était plus que jamais d'actualité et
tout le monde maintenant ce la posait et à juste titre,elle plus que personne
d'autre.
Écrit en janvier 2011 à Lagny-Sur-Marne,Marne La Vallée 77,Île De France,France,par Hugo Gall ( pseudo de T.G )
Merci de vos encouragements,impressions,vous pouvez me joindre sur:georgelucienthierry@hotmail.fr
Je défend le cause des victimes de maltraitances,incestes,violences conjugales,familiales,en consacrant un blog à ces fléaux destructeurs,accès:
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