mercredi 6 avril 2011

Les fables d'hugo

" L'ÂNE ET LA TORTUE "



De toute les histoires les plus impensables,un jour à ne pas y croire,à existé celle D'Auguste,âne adepte du rien faire du soir au matin et d'une infatigable et lente tortue,du nom de Marianne.

Ces deux spécimens,qui ne devaient jamais se rencontrer,dû au plus grand des hasard de les placer l'un en face de l'autre.

Il faut savoir que l'âne est un animal aussi oisif,qu'il est de mauvaise foi,quant à la tortue,elle égale sa lenteur,avec son tempérament têtu.

C'est ainsi que ce jour là,bien décidé à suivre son chemin,sans en changer son itinéraire,Marianne trouva sur sa route un impossible obstacle;c'était Auguste,qui avait décidé de faire son lit,sur la route,qui indépendemment de sa volonté,devait être ce jour,celle que devait suivre Marianne.

Dans l'impossibilité,soudain d'aller plus loin,notre bonne vieille tortue,s'obstina à ne pas vouloir changer de direction et de demander à cet intrus mal venue de bien vouloir partir dormir ailleurs et de la laisser suivre son chemin.

:" dite donc mon cher ami,n'avez vous point d'autre endroit que cette route pour dormir?Car ici c'est mon chemin et je n'en dévierai ni à gauche,ni à droite,alors je vous pries,d'allé ailleurs chercher un autre lit et dépêchez vous,car le temps me presse et à cause de vous j'ai déjà perdu beaucoup trop de temps ".

Auguste nullement ennuyé par toutes ces bonnes paroles,se mis à bailler et à soupirer,laissant échapper quelques mots en direction de Marianne:
" dite moi mademoiselle lenteur,de quel droit dérangez vous les gens pendant leurs sommeil?Je n'ai point envie de me lever et ne compter pas sur moi pour vous satisfaire vieille carcasse.
Le soleil c'est levé,mais bientôt il se coucher et pour cela,je préfère rester dans mon lit,comme cela je ne serais point en retard pour dormir.
Aller dépêchez vous,vous allez être en retard,passez à côté et bonne route ".

Marianne commença à s'impatienter par tant de mépris et se mit à crier de toute sa voix : " vous êtes l'être le plus disgracieux que j'ai pu rencontrer et je vous conseil d'avaler des sacs entiers de carottes pour effacer votre caractère acariâtre et des moins accueillant.
Quant à dormir dans la vie,il y a des heures pour cela et d'autre pour travailler et vivre sa vie,alors maintenant ça suffit,levez vous et laisser moi vivre la mienne ".

Toujours aussi peu enthousiasme et peu enclin à le moindre bonne volonté,l'âne répondit d'un ton las à cette tortue qui l'importunait:
" que vous m'agacez avec votre morale,vous devriez la garder pour ceux qui l'écoute,car moi je n'en ai que faire.
Si les carottes comme vous dite,devraient me rendre plus aimable,vous vous devriez manger plus de salade,elle vous ferait peut être avancer plus vite et puis vous devriez aussi vous mordre la langue,comme cela je ne vous entendrez plus je pourrai retomber dans mon sommeil.
Maintenant ne comptais plus que je vous réponde,je suis bien trop las et de vous entendre parler ainsi m'épuise,alors faite comme bon vous semblera,mais ne compté pas sur moi;à bon entendeur,salut et bonne nuit ".

La tortue était à bout et n'en pouvait plus de ce grand fainéant mal embouché et elle chercha dans ses pensées une bonne parade qui ferait lever un tel infecte personnage et c'est ainsi qu'elle reprit la parole,sur de son coup:
" oh cher monsieur Auguste,jusque là je ne pouvais vous en parler,mais je n'y tiens plus et je vous l'avoue,j'ai voulu prendre votre place,car en dessous de vous se trouve le plus grand champs de carottes de toute la contrée.
Voyez comme je suis bonne envers vous,alors que vous m'avez bien fait attendre et ainsi eu à l'usure ".

Auguste notre grand fainéant d'âne,ne fit qu'un tour dans son esprit et sans plus réfléchir,guidé par sa grande gourmandise,il se leva d'un bond et sans se soucier de Marianne la tortue,il se mit à creuser,creuser,sur de déguster d'ici peu,de savoureuses carottes.

C'est ainsi que pendant ce temps,Marianne en profita pour s'éclipser,laissant à ce bon Auguste,le soin de comprendre tout seul,comment il avait été si bien berné.

Si notre tortue repris son chemin comme elle l'avait décidée,sans encombre jusqu'à son but,notre âne après avoir retourné pour rien toute la terre autour de lui,compris que la gourmandise est un vilain défaut et que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt,ainsi qu'une tortue va peut-être lentement,mais qu'elle réfléchit vite.

C'est ainsi qu'Auguste prit pour lui ce jour là,ce proverbe qui disait:
" qui dort dîne ".


Écrit par Hugo Gall,Lagny-Sur-Marne,Marne La Vallée 77,Île De France,France,
avril 2011

Merci de vos encouragements,impressions,vous pouvez me joindre sur:georgelucienthierry@hotmail.fr

Je défend la cause des victimes de maltraitances,d'incestes,de violences conjugales,familiales,en consacrant un blog à ces fléaux destructeurs,accès:

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