mercredi 24 novembre 2010

Les fables d'hugo

" D'UNE LIBELLULE A L'AUTRE "



Il y a quelque temps déjà, dans une région arboré d'arbres bien vert, traversée par de belles grandes rivières, vivait Eléonore, une libellule magnifique, profitant de l'air du temps, batifolant de droite à gauche et chantant du soir au matin ces quatre vers:<
" c'est moi la libéllule, si belle qui déambule, par le vent, par tout les temps, à contre soleil, à tout moment.>
C'était ainsi de l'hiver à l'été, de janvier à décembre, elle ne pensait qu'a profiter de chaque instant, sans jamais travailler, ni même aider son prochain qui était dans le besoin.
C'est ainsi que par un beau jour, un séduisant et fort monsieur libellule, intrigué par ce chant si étrange et par tant de nonchalance, vint à voler à hauteur des ailes D'Eléonore, pour briser la glace et faire la cour à la belle:<
" bonjour à vous belle et élégante princesse, je me présente Charly, chevalier des libellules pour vous servir; dîte moi, que fait une si charmante personne parmis ces eaux si tranquille?.
N'avez vous donc personne avec qui partager un exil et dans un nid douillet pondre quelques moufflets?
Je connais un coin de rivage merveilleux et tout près d'un village; voudriez vous donc y venir avec moi et nous y construir un toît?.>

Totalement exaspérée Eléonore répondit à son interlocuteur sur ce ton:<
dite donc mon bonhomme, me prendriez vous pour une poule pondeuse, vous êtes bien pressant et bien maladroit, on peut vous trouvez beau, mais on peut aussi vous prendre pour un nigaud, regardez vous et regardez moi, je n'ai pas la moindre envie de dépendre de qui que se soit et je n'ai pas non plus le moindre temps à vous accorder; il faut que je m'occupe de mes ailes et les faire voler, je dois rester belle et surtout garder ma ligne de ficelle, alors pensez donc, mêttre des enfants au monde, cela m'ait totalement impossible à envisager, malséant et desespérant, ne pensez pas non plus que je vais partager votre toît, pour me retrouver à néttoyer votre intérieur, faire votre léssive, à manger, moi je vous le dit, je laisse cela à d'autre, rien que d'y penser cela me fatigue, alors je vous en prie, laissez moi tranquille et aurevoir très cher, certainement trouverez vous ailleurs votre âme soeur...>

Repartant aussi fière qu'a son habitude, elle se remit à chanter:<
" c'est moi la libéllule, si belle qui déambule, par le vent, par tout les temps, à contre soleil, à tout moment ".>

Encore tout retourné par tout ce qu'il venait d'entendre et de tant de mauvaise fois, de mépris et d'égoïsme, Charly se résigna blessé et partis sur le champs et aussi vite qu'il le pouvait pour fuir cet endroit et ne pas se retrouver face à cette mégère, en pensant à tout cela en son for intérieur, il se dit:<
" qu'elle tyrannie cette princesse de scandale, belle certainement, mais que lui à ton mit dans sa cervelle d'oiseau? Qu'elle aille chez sa manucure, son coiffeur et qu'elle déploit ses ailes autant qu'elle veut, moi je l'a laisse à sa solitude éternelle ".>

C'est ainsi qu'en cet instant le chemin de ces deux quidams de libellule se sépara et que le temps se mit à passer, passer, passer et repasser, jusqu'à des années plus tard où au même endroit une vieille libellule usée par le temps, par les vents, passa en chantant quelques vers d'une chanson démodée avec une voix rocailleuse, mais au combien familière:<
" chez moi l'ail biballule, chi balle qui dechamboule, par la vente, par toute la temps, à conte solail, à touze mamon ".>

Les paroles semblaient avoir changées, mais une famille libellule qui passait par là, reconnaissa cet air qui rappela quelques souvenirs à son chef, se rapprochant de la vieille chanteuse, il l'interpella ainsi:<
" oh bonne vieille dame, ne seriez vous pas cette si charmante et magnifique créature que j'ai rencontré il y a si longtemps, qui voulait soigner son corps et sa personne, contre le vent, contre le temps et ne pas se laisser envahir par une famille qui l'a rendrait dépendante? Esce vous Eléonore?.">

Stupéfaite de cette rencontre inattendue, la vieille chanteuse reprit ses esprits avant de répondre:< "
C'est bien vous monsieur Charly? L'air du temps et le vent ne semble pas avoir eut de prise sur vous, vous semblez aussi jeune qu'a notre dernière rencontre, quel est donc votre secret que je l'applique aussitôt? Mis à part vos mains abîmées, vous êtes encore un jeune homme et dite moi, ces personnes à vos côtés sont-ils vos neveux qui prenent soin de vous?
Moi je suis bien las et je n'ai personne pour prendre soin de moi, la vie est bien triste ne croyez vous pas? Mais répondez moi, que devenez vous? ".>

Toujours aussi étonné par tant de suffisance que le temps n'avait pas changé, Charly lui rétorqua:<
" Ma pauvre Eléonore, sachez que mon secret de jeunesse n'ait pas dans un pot de crême contre les rides, mais dans la chaleur d'un doux et tendre foyer; ou dans l'amour de celle que l'on aime et l'affection de ses enfants, nous aide à traverser l'espace du temps qui nous conduit vers un eternel paradis.
Quand à mes mains qui vous semble abîmées, dite vous bien que moi j'ai travaillé pendant tout ce temps pour faire vivre ma famille, mon travail m'a peut-être abîmé les mains, mais cela m'a donné d'être honnête, respecté et apprécié des autres, j'ai aussi appris à les respecter et à leur venir en aide.
Ainsi le jour où moi même j'ai été dans le besoin, eux sont venus à leurs tours à mon aide.
Sachez que l'on voit toujours le maçon au pied du mur, c'est ainsi qu'un travailleur est respecté, qui a t-il de plus grand bonheur que de donner sa vie pour ceux qu'on aime?
Si vous êtes là aujourd'hui, c'est bien pour cela, vous n'avez su que vous aimez et prendre soin de vous même, comment les autres pourraient-ils vous rendre ce que vous n'avez donné qu'a votre propre personne? Que vous reste-il maintenant?
Le temps, les vents se sont empréssés de vous rider, malgrè les soins quotidiens que vous avez apporté à votre corps et aucun enfant n'ait sortis de ce corps sec et vide de sentiment pour vous aimer et accompagner vos vieux jours.
Voyez ce ne sont pas mes neveux, mais mes propres enfants et la femme qui à bien voulu me donner ce que vous m'avez refusé daidaigneusement avec mèpris, pour finir seule; laide, ratatinée et desespérement de plus en plus seule avec vous même, idiote et méprisable.
Apprenez qu'il y a plus à donner qu'a recevoir et qu'un beau jour ou l'autre on s'en va, n'emportant rien avec soi, mais vous, vous emporterez au moins cela: l'image de votre laideur qui est celle de votre bétise et la froideur de votre coeur; allez ma chère Eléonore, adieu et soignait bien vos rides ".>

Cette bonne vieille libellule aurait du être blessée et méditer toutes ces paroles philosophique, mais savez vous ce qu'elle fit après ça? Et bien:<
" chez moi l'ail biballule, chi balle qui dechamboule, par la vente, par toute la temps, à conte solail, à touze mamon ".>

Comme quoi l'égoïsme conduit jusqu'au bout de la bêtise et que le miroir renvoie toujours une seule image: la notre.

Écrit par Hugo Gall ( pseudo de TH..... GAL.... ) Lagny-Sur-Marne

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