Parfums et
paysages dans mon cœur
Je
me souviens avec des petits pincements
De
toutes ces odeurs et parfums que j'ai respiré
Gardé
dans mon esprit et cœur, éternellement
Ils
s'identifient aux meilleurs moments de ma vie bouleversé
Je
me souviens avec une certaine joie des paysages
Ceux
que mes yeux ont vus défiler avec bonheur et beauté
Toutes
ces montagnes et leurs splendeurs sans ombrages
Que
je garde intact en moi comme un trésor protégé
Mes
premiers regards de l'Italie après la Suisse et son territoire
Ces
vues imprenables, semblant partis vers l'infini
L'arrivé
dans la vallée d'Aoste et sa ville empreinte d'histoire
Ces
petites rues marchandes pavées, qui nous donne envie
Puis
les lacets de la route qui part à travers la montagne
Me
menant à l'entré du village que j'ai tant aimé
Qui
à traversé mon enfance, adolescence, avec un goût de campagne
là
je retrouve ceux qui ont traversés des moments d'éternité
Je
revois Adrien et Angèle, avec leurs sourires agréables
Cette
chère Mauricia qui tient sa famille et sa maison
Avec
cette force de faire les champs, le travail et mettre la table
Et
de nous accueillir avec plaisir à toutes les saisons
Plus
haut il y a Dora et son café avec ces bonnes glaces
Ces
imitations de Fernandel et nos discussions sympathiques
Son
mari Antonio et ces Escargots pour qui il a fait de la place
Et
mon cher Jean-Piétro, le fils, que j'aimais tant retrouver, si
authentique
Puis
l'arrivé chez ma grand-mère Mary avec toute sa bonhomie
Ses
gros bras qui vous serrent pleins de plaisir, sa force de caractère
Son
mari inexistant derrière elle, depuis son remariage, qui l'a
toujours suivie
Tous
ses bons petits plats, l'odeur du bon café de sa spéciale cafetière
L'eau
de la fontaine juste en face de la maison, coulant jour et nuit
La
polenta du dimanche cuite dans un gros chaudron au jardin
Les
bons petits pains comme des gâteaux, qui me redonne l'envie
Ma
grand-mère si énergique, forte, qui me manquera jusqu'à ma fin
Mon
cousin Marco, juste en face que j'aimais retrouver à chaque nouvel
an
Avec
qui nous allions partout, faire mille bêtises, choses
La
grande place du village plus haut, avec le restaurant et les
commerçants
Où
j'allais acheter des glaces, du pain, écouter, regarder, comme une
pause
Un
peu plus loin il y a le cimetière ou désormais ma grand-mère dort
Dans
une sorte d'immeuble à étage, allongées dans une case couverte
d'une plaque
Elle
ne touche pas la terre, elle est au vent, en hauteur et dehors
Malgré
tout cet amour retenu, ont c'est loupés, mais elle m'a laissé ses
marques
Il
y a une cousine Graziella qui a un commerce à l'autre montagne
Elle
a les bras qui bougent beaucoup et la bouche ouverte souvent
On
riait avec elle, surtout en voiture, elle n'avait pas peur des
castagnes
Je
l'a remercie fortement pour avoir accompagnée Mary à ses derniers
moments
Il
y a aussi mon petit séjour à Venise, l'éternel, la belle,
magnifique
Une
impression d'être coupé du monde, tout en étant entouré de
millier de personne
Des
merveilles parmi des beautés, une autre façon de vivre et d'être
comme féerique
Les
italiens qui parlent avec les mains, dont leurs voix dans les rues
raisonnent
Aujourd'hui
mes autres images et odeurs c'est la naissance de mon fils
Ses
petits yeux encore aveugle me cherchant partout à ma voix
L'odeur
de sa peau, ses beaux cheveux roux bouclés de père en fils
Son
visage éclairé, son sourire, ses premiers pas venant vers moi
Je
ne me souviens plus de grand chose avec tant d'ardeur
De
ces moments qui vous fait être meilleur, bon, heureux
Mais
ce que je souhaite et espère dans mes dernières heures
C'est
qu'en retrouvant ces endroits,parfums, mes cendres soient dispersées
en ce lieu.
Écrit
Lundi 18 mars 2018 à Lagny-sur-Marne, par Hugo Gall, pseudo de T.G
En
hommage à tous ceux qui sont partis mais qui restent à jamais dans
nos cœurs, par amitié, fraternité, affection, amour, je ne vous
oublies pas.