lundi 31 août 2009

Lettre ouverte à monsieur le président de la république et madame la première dame

MONSIEUR LE PRESIDENT ET MADAME SARKOSY-BRUNI



Moi j'ai eu dans mon coeur quelqu'un qui m'a dit
Comme une prière, une lythanie de dernier espoir
Que vous m'écouteriez et que vous m'aideriez à en sortir
Pour que toutes les épines sur mon chemin se changent en rose

Moi un citoyen Français, mais de seconde zone, qui survit
Comme tous mes frères et soeurs de douleur dans le noir
Que tout le monde semble vouloir oublier et détruir
Pour que les mots inceste et viol deviennent une insignifiante chose

Moi j'aimerai qu'il existe la possibilité d'une île sécurisée
Comme un havre de paix, pour tous nous retrouver
Que nous puissions vivre notres différences et être compris
Pour que nous ayons plus mal à travers un regard, un rejet

Moi qui ai vu ma jeunesse écrassée et baffouée
Comme un oisillon attend le moment de pouvoir voler
Que se moment n'ai jamais venu, faute d'avoir appris
Pour que je sache dire non à l'adulte, qui m'a prit pour un déchet

Moi aussi j'aimerai déranger les pierres si ordonnées
Comme pour ouvrir toutes ces oreilles sourdes et coeur de pierre
Que l'on sache que ma vie n'a plus été la même
Pour que je n'ai plus a me justifier et être montré du doigt

Moi aussi j'aimerai être l'amoureuse, amoureux aimé
Comme pour me dire que j'ai un peu gagné sur hier
Que je puisse écrire encore et encore sur mes thémes
Pour toucher au coeur et que le monde enfin voit

Moi je voudrai tant rattrapper le temps perdu et volé
Comme pour éffacer toutes ses années stériles d'un otage
Que j'ai été de ceux qui m'ont anéantit, jugé et sali
Pour que je sois enfin moi et que je vive a mon rythme et ma façon

Moi je suis encore cet enfant qui s'ouvrait à sa vie désolée
Comme tant d'autre arrivé sur cette terre d'inégalitée et de rage
Que j'ai fini par subir de tous les fronds pour ma survie
Pour que malgrè l'inceste, les deuils, les maldies, les patrons voyoux, je sois une leçon

Moi je viens de ceux qui sont venus D'Italie, fuyant Mussolini
Comme vous je suis petit fils et fils d'imigré qui ont acceptés la France
Que j'ai dans mon coeur et mon âme à chanque instant
Pour que mon sang Italien et mes gestes latin, ne soient pas apatride

Moi je viens simplement vers vous; Carla Bruni et Nicolas Sarkosy
Comme pour une dernière main tendue et une ultime chance
Que l'avenir de mon horizon voit se compter comme le temps
Pour que sur mon visage et mon corps fatigué, n'apparaissent plus une ride

Moi qui n'ai plus de père, remplacé par un bourreau cru
Comme plus de travail, malgrè toutes mes batailles et mauvais lots
Que j'ai menés de frond, entouré de gens malvaillants sans générosités
Pour me juger, rabaisser, trahir et rendre anéantit d'émotion

Moi qui au 30 octobre 2009 va se retrouver dans le rue perdu
Comme d'autres personnes de l'hotel au mois que j'habite par défaut
Que la préfecture et la mairie ont décidés de fermer pour insécurité
Pour me reloger ils ne s'affolent pas et se moquent dans quelles conditions

Moi qui n'ai pas eut d'autre choix, aprés l'inceste et deux divorces
Comme vie et sexualité de préférer les hommes, pour être " heureux "
Que mon fils de 13 ans à mal prit et c'est détourné de moi
Pour ne plus vouloir me connaître, sans savoir le pourquoi de ma vie

Moi qui n'ai pas céssé depuis plus de trois ans de crier de toutes mes forces
Comme seule raison de vivre, que je voulais un logement pour recevoir mon fils mieux
Que l'on m'avait donné en alternance par jugement, avec grande joie
Pour pouvoir continuer notre relation et complicité, ma plus grande envie

Moi qui n'ai plus personne, parce que j'ai dit la vérité
Comme l'homme droit et sincére que j'ai toujours voulu être
Que j'ai toujours défendu les vraies valeurs, qui sont les miennes
Pour ne jamais me décevoir et me regarder en face dans ma glace

Moi qui ai besoin de vivre à mon rythme et faire de l'écriture ma liberté
Comme ma seule source de revenue et de plaisir, dans l'éssence de mon être
Que je puisse enfin être reconnu et respecté et que l'espoir revienne
Pour que je crois, qu'il existe des bonnes âmes, qui me rendent ma place.


Ecrit par Hugo Gall le 31-08-2009 ( pseudonyme de TH GAL.... )


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