vendredi 28 août 2009

Les fables D'Hugo

" LA PIE ET LE CASTOR "



Des animaux de notre planéte, il en est un des plus bavard, qui à pour nom : la pie .

Jaccasant du soir au matin, de commérage en bruit de couloir, son bec n'arrêtait pas de s'ouvir pour ne rien dire ...

De l'autre côté nous avons : le castor; animal doté d'une force de travail surpuissante; n'arrêtant pas du soir au matin de : creuser, couper, tailler, travailler et travailler .

Ainsi bien malgrè le vent et les saisons, Joséphine la pie et Alban le castor, se rencontrèrent par un beau matin, sur les bords du lac de la prairie de Chantecoq .

Il y avait là, Alban qui avait décidé de faire un abri dans un vieux troc d'arbre récement déraciné
et il était entrain de : creuser, couper, tailler, travailler et travailler, pour que lorsque arrive la
pluie, son travail fut terminé et que sa petite famille soit à l'abri .

C'est ainsi que bien intriguée par sa curiosité habituelle, Joséphine se mit à faire la conversation
à notre brave castor : " Que faites-vous là, mon bon monsieur et quel bon entrain vous pousse
avec tant d'ardeur ?; ne vous accordez vous pas un instant de repos ?
Vous pourriez prendre un petit déjeuner, vous reposer un moment et redémarrer avec encore plus d'élan .
Pourquoi vous acharner ainsi sur se pauvre bois mort ?
Avez-vous quelque chose à y faire ?
Voulez-vous arrêter un instant et faire avec moi, un brin de caussette ? " .

Poliment, mais un rien agacé, Alban répondit ainsi à son interlocutrice : " Oh bonne dame, je me ravis de voir que mon travail vous intérrésse, mais je ne saurais vous répondre et prendre du
temps pour discuter avec vous, car je ne peux en perdre, il me presse déjà et je dois bientôt finir
mon labeur, afin que lorsque viendra la tempête et la pluie, mon épouse et mes enfants soient à
l'abri, aussi veuillez m'excuser, mais je ne puis passer mon temps à répondre à toutes vos questions, aurevoir et bonne journée " .

Se sentant offensée et sentant sa couleur de teint passer au rouge de rage, Joséphine reprit la parole d'un ton agréssif : " On ne m'a jamais traitée ainsi jeune homme, comment refuser de
converser avec moi, moi qui connait tout le monde et qui sait tout ce qui se passe à travers nos bois, nos prairies, nos campagnes et nos vallées; grossier personnage, vous devriez apprendre la
sociabilité et les bonnes manières, quand à vous dépêcher à cause de la tempête et la pluie, espéce de crapaud vaniteux, me prendriez-vous pour un pigeon et vous pour monsieur météo ?
Le ciel est bleu et bien dégagé, le vent souffle à peine et vous; vous voudriez me faire croire que la tempête et le pluie arrive ?
Hypochryte mangeur de bois, vous éssayez par tous les moyens de me faire partir en me prennant pour une idiote ?!!!
Et bien soit, creusez, coupez, taillez, travaillez et travaillez, moi que ça vous plaise ou non, je reste ici " .

Alban encore tout étourdi par tant de culot et de mépris répondit instentanement à cette mégére
non apprivoisée sur ce ton directif : '' Comment pouvez-vous madame être aussi mal élevée, moi
qui ne vous ai point offensé ?
Vous chercher querelle à des travailleurs honnêtes, aussi sachez que celui qui séme le vent, récolte la tempête, puisque vous ne voulez pas écouter mon conseil sur ce qui va arriver d'un
moment à l'autre, faite comme bon vous semblera, mais ne venez pas vous plaindre après,
insignifiante commére, pérruche des champs, oiseau de mauvaise augure.
Si vous croyez que je n'ai que ça à faire d'écouter vos sornettes et inepties de toutes sortes, sortant de votre langue de vipére, vous vous trompez; car moi madame, je travaille et je n'ai pas le temps de m'occuper de la vie des autres et encore moins de parler de la mienne .
D'ailleurs ce que je fais ne vous regarde en rien et votre curiosité malsaine vous laissera bientôt
trempée, sachez également que l'oisiveté et la mère de tous les vices.
Quand à moi, mon travail est fini et regarder; déjà le ciel s'assombrit et je dois mêttre ma famille à l'abri; alors salût et n'oubliez pas de vous mêttre sous votre parapluie ''.

Sur ces dernièrs mots, Joséphine eut juste le temps de constater que le ciel avait changé de couleur, que la pluie se mit soudain à tomber avec une telle force, qu'en un instant notre pie fut
transformée en éponge.
Elle comprit tardivement, que dans les langages et expréssions, la meilleure des langues : c'était la langue de bois et que comme le bon Alban, il ne fallait pas parler pour ne rien dire, mais tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de prendre la parole .

Elle le savait maintenant et ça au prix d'un grand bain gratuit .

savez-vous ce qui se passa après l'orage ?

Et bien on vit sortir d'un tronc en bois transformé en maison : papa, maman et trois enfants castor, tout sec et en pleine forme; qui se mirent tous aussitôt à : creuser, couper, tailler,
travailler et travailler, dans la joie et la bonne humeur ...


Ecrit par Hugo Gall ( pseudonyme de TH GAL.... )

Merci de vos encouragements, impréssions, de partager se blog avec vos familles, amis, connaissances, vous pouvez me contacter sur : georgelucienthierry@hotmail.fr bonne lecture

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