mercredi 19 août 2009

PETITE NOUVELLE HISTORIQUE

A Lagny-Sur-Marne le 30-10-2007 par Hugo Gall ( pseudonyme de TH GAL.... )



Le carrosse de la liberté .....



En cette nuit du 21 janvier 1793, aprés l'exécution du roi Louis XVI, le carrosse tiré par six chevaux, s'élançait à vive allure, comme poursuivit par le diable,
emportant dans sa voiture; la comtésse Marie De La Vallière Des Ronsards, femme de tête et
conseillère de l'ombre, de sa majesté désormais défunte, Louis le 16 éme, ainsi que ses cinqs enfants et de deux gouvernantes, avec son majordome, homme à tout faire et de confiance.

La folle chevauchée se dirigeait vers les frontières de L'Autriche,
pour échapper à la mort certaine de tous ses occupants, même de ses enfants allant de : 5, 8, 14,
17, 20 ans; les révolutionnaires ne faisaient pas de sentiments et la révolution demandait du sang, la veuve à elle seule lui en donnait son volume chaques jours et en cette journée, elle en avait prix des litres de sangs royal, la tête du roi de France était tombée, emportant avec elle
toute chance de meilleur avenir sur le sol Français; la France ne ressemblait plus à rien, surtout
pas à elle même, les Français se tuaient entres eux, se dénonçaient sans êtats d'âmes les uns et
les autres, massacrant des femmes, des enfants, des hommes, dans d'horribles souffrances et
monstruositées, tout simplement gratuite ...

Carréssant les boucles d'or de son enfant dernier né, Jean-Hughes,
la tête sur la soyeuse mousseline couleur paille de sa grande robe, elle laissait ses larmes amères
tombées dans le silence, en repensant à cette décision si difficile, mais aussi rapide et sage à
prendre, on savait le roi condamné et la reine ne tarderait pas à le rejoindre, pour tous les proches du couple royale, il était désormais sûr et certain qu'il fallait fuir sans tarder pour sauver
sa vie, car une vague d'arrestation avait déjà fait couler beaucoup trop de sang et rien annonçait
la moindre accalmie, ou l'arrêt pur et simple de ces violences aveugles, ils étaient donc important
que ceux qui pouvaient sauver leurs vies, la sauve ...

Des familles entières étaient arrêtées, emprisonnées, détruites,
décimées, sans que personne ne puisse faire quelque chose, on envoyait sur l'échafaud des gens
de tout âge, des jeunes de 14, 15, 16, 17 ans, c'était atroce, innomable, la térreur était partout, les
hommes qui faisaient de telles horreurs et laissaient faire, n'étaient plus digne d'être appellaient
des homme, cette sauvagerie n'avait plus du tout figure hummaine ...

Elle leva les yeux, encore tout embués par ses dernières larmes et
regarda devant elle, son ainé, Antoine-Marie, si beau, si viril et si fragile à la fois, à 20 ans, il était
si énigmatique, insondable, différent des autres garçons de son âge, mais il était si sensible, tendre, qu'elle en ressentait ue grande fierté et un amour fou; elle avait voulu et aimait tous ses
enfants; mais elle reconnassait en son coeur avoir une grande préférence pour Antoine-Marie,
Henry-Charles et Jean-Hughes son petit dernier qui était l'ultime sourire de son époux, le comte
Victor-Emmanuel De La Vallière Des Ronsards, qui perdit la vie peu de temps après la naissance
de se petit dernier, lors d'un naufrage en mer après une grande tempête, chacuns de ses trois enfants biens aimés, étaient tous arrivés à des moments charniére de son existence et leurs
arrivés avaient ravivées son sourire, son bonheur et sa vie; aussi leurs gardaient-elle une place
spéciale dans son coeur ...

Après se drame, la comtesse Marie prit sa famille en main et dirigea les
affaires et le domaine du château des Monts-Ronsards de mains de maître, pour devenir ensuite
une conseillère et amie de feu le roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette.

Elle se rappella avoir à mainte reprise avoir prévenue le roi, qu'il fallait
aider le peuple et réagir à la situation financière désastreuse de la France, mais sa majesté était
hésitante et semblait écouter de mauvais conseillés, que la reine elle même cependant, ne semblait pas apprécier !!!.

Elle reppensa aux paroles innocentes mais au combien inconcientes de la
reine, qui répondit à ceux qui lui disait que le peuple n'avait plus de pain, qu'il n'avait qu'a manger des brioches; bien mal lui en a prit, ça ne servit qu'a affaiblir davantage encore sa si
fragile popularité, déjà beaucoup mise à mal ces derniers temps et surtout depuis l'affaire du
collier, entre les Français et leurs reine Marie-Antoinette, un mur était dréssé, infranchissable,
entres les uns et les autres; mais les autres allaient gagner la partie d'une sanguinaire façon,
en faisant tomber à son tour la tête de L'Autrichienne, comme ils aimaient l'appeller ...

Elle ressentait jours après jours ce climat de haine montante, cette route
glissante vers l'irréverssible, mais qui était-elle pour arrêter tout celà, l'histoire était lancé, le roi
n'écouterait pas et en ce jour on en était là, dans se carrosse lancé à pleine vitesse, pour sauver
leurs vies, surtout celle de ses enfants qu'elle aimait tant et si cher à son coeur, aussi pour cet
homme tant aimé qui était leurs père, car pour sa mémoire, il était impossible de laisser ses
héritiers livrer en pature à ces babares assoifés de sang, de vengeances aveugles démesurées,
même si elle devait le payer de sa propre vie, ils ne toucheraient pas à un cheveux de sa progéniture, elle en faisait le serment ...

Elle avait voulu rester fidéle à ses souverains jusqu'au bout, éssayant de tout faire pour les sauver, quitte à leurs faire quitter leurs propres pays et redevenir de simples
citoyens dans un autre êtat neutre, mais L'Autriche, le pays d'origine de la reine c'était proposé
et se préparait déjà à l'accueil de roi et de la reine, ainsi que de leurs familles et proches,
malheureusement le roi et la reine après leurs échecs de fuite et leurs arrestations à Varennes
avaient été conduit à leurs pertes et ils ne viendraient jamais plus en Autriche; c'est pourquoi elle s'élançait dans cette voiture à coeur et à corps perdu avec sa famille vers ce nouveau pays
qui leurs tendait le bras, elle espérait qu'ils rejoindraient cette terre d'asile avant qu'il ne soit trop tard, elle regréttait déjà d'avoir trop attendu, d'avoir passé ses derniers temps à éssayer
d'infléchir la décision du roi, qui restait sourd, alors qu'elle aurait du s'occuper de sauver au plus
vite sa propre famille et de les mêttre à l'abri de toutes atteintes, quand elle avait sentie les choses se gatter, elle aurait du penser en premier lieu à ses propres enfants, mais maintenant ils
approchaient déjà de la frontière Allemande et ils allaient franchir le Rhin; elle pris Dieu de toute
ses forces, de tout son coeur, le supliant de les guider, ses enfants, elle et ses compagnons de
voyage, de faire qu'ils les gardent tous en vie et soient tous sains et saufs !!!.


Merci de vos encouragements,impréssions,de faire partager à vos familles et amis se blog, vous
pouvez me contacter sur : georgelucienthierry@hotmail.fr bonne lecture et évasion

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